Le covid a bouleversé les entreprises et conforté des tendances émergentes – numérisation des activités, autonomisation des salariés… Une évolution à double tranchant.
Le covid a bouleversé les entreprises et conforté des tendances émergentes – numérisation des activités, autonomisation des salariés… Une évolution à double tranchant.
L’ambition de révolutionner le travail ne date pas d’hier. Des entrepreneurs ambitieux ont tenté très tôt de créer d’autres modèles pour le management. Certains inspirent encore les coachs et consultants d’aujourd’hui.
Ubérisation, précarisation, robotisation : selon certains, ces évolutions annonceraient la « fin du salariat ». Et si tout cela n’était qu’illusion ? Si d’autres évolutions, moins bruyantes mais tout aussi fondamentales, étaient en train de changer le travail dans d’autres directions ?
Un exemple concret, expérimenté aux usines Renault, montre que la qualité du travail, dont la définition est loin d’être évidente, peut faire aussi l’objet de négociation dans le cadre du dialogue social.
L’entreprise ne peut pas n’être qu’une assemblée d’actionnaires destinée à faire du profit. Elle doit intégrer d’autres finalités et capacités d’action. Pour cela, il lui inventer un nouveau statut.
« Les salariés d’abord », « l’innovation frugale », de nouvelles méthodes de management venues d’Inde ont en commun de vouloir « renverser la pyramide sociale » et reconstruire l’économie par le bas. Mais pourquoi ces méthodes séduisent-elles tant les grandes entreprises ?