Tous les enfants ne sont pas « spontanément curieux » : certains montrent peu d’appétence pour apprendre. Il existe cependant des voies pour mobiliser l’ensemble des élèves.
Tous les enfants ne sont pas « spontanément curieux » : certains montrent peu d’appétence pour apprendre. Il existe cependant des voies pour mobiliser l’ensemble des élèves.
Professeur émérite en sciences de l’éducation à l’Iredu (université de Bourgogne), il a publié, entre autres, Pour une école qui aime le monde. Les leçons d’une comparaison France-Québec (1960-2012), Presses universitaires de Rennes, 2013, et Gouverner l’école. Une comparaison France-États-Unis, Puf, 2007.
L’école française du XXe siècle s’appuie sur Émile Durkheim, sa cousine américaine préfère John Dewey. Derrière ces références, ce sont des conceptions antinomiques du savoir et de l’école qui s’affrontent.
De l’école ou de l’entreprise, laquelle est la mieux placée pour transmettre les savoirs professionnels ? La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont chacun leur modèle en la matière.
Aucun système éducatif n’est parfait. Mais certains parviennent mieux que les autres à se réformer… Coup de projecteur sur cinq pays qui ont su adapter leur école aux défis d’aujourd’hui.
Le classement international des systèmes scolaires, Pisa, a incité plusieurs pays à réformer leur école. Revers de la médaille : le risque d’une standardisation de l’offre scolaire mondiale.
Cours sur tablette, mooc, serious game… L’institution scolaire reste prudente vis-à-vis de ces nouveaux outils. Au risque de se faire dépasser par l’enseignement privé ?
Non, le mammouth n’est pas entièrement congelé ! Malgré ses pesanteurs, l’Éducation nationale est aussi un lieu d’innovation. De plus en plus d’enseignants imaginent d’autres manières de guider les élèves dans les apprentissages.
Le jeu fait partie de nos vies. Mais qu’apprend-on en jouant ? Parfois rien, parfois beaucoup. Et lorsqu’il est programmé pour produire des apprentissages, est-ce encore un jeu ?
À l’école, l’usage du numérique ne se pose pas qu’en termes d’adaptation. Les outils sont multiples – communication avec les familles, programmes d’apprentissage, correcteurs… – et plus ou moins performants selon les objectifs visés. Il convient donc d’en distinguer les différents enjeux.