Relier les savoirs pour penser la complexité humaine : c’est le programme que s’est fixé Edgar Morin. À 100 ans, il raconte à Sciences Humaines sa trajectoire, ses combats, ses inquiétudes et ses espoirs face à l’avenir.
Relier les savoirs pour penser la complexité humaine : c’est le programme que s’est fixé Edgar Morin. À 100 ans, il raconte à Sciences Humaines sa trajectoire, ses combats, ses inquiétudes et ses espoirs face à l’avenir.
La tendance est à la publication d’essais « coups de poings », courts, vifs et militants. Un phénomène qui participe à la radicalisation du débat intellectuel.
En gagnant l’espace public, les médias et les réseaux, les débats qui agitent la vie académique et intellectuelle ont pris le tour d’une polémique sans merci, dont l’enjeu est l’annulation de l’adversaire.
Big data, édition électronique, open access… Les sciences humaines, elles aussi, ont été touchées par la révolution numérique. Marin Dacos, un des pionniers français des humanités numériques, revient sur ces bouleversements.
Pour trouver une idée, nous mobilisons notre expérience et nos connaissances au cours d’un cheminement intellectuel plus ou moins conscient.
Comment l’espèce humaine va-t-elle évoluer dans les siècles à venir ? Les scénarios les plus dramatiques s’opposent : extinction prochaine, dépassement vers un être « posthumain » ou mutation rapide. Mais l’évolution peut jouer aussi bien d’autres tours.
Qu’est-ce que l’amour ? Peut-on seulement le définir sans tomber dans l’écueil du lyrisme ou des généralités ? C’est le défi auquel s’attelle le philosophe Francis Wolff pour qui l’amour oscille entre trois pôles – amitié, désir et passion – qui le nourrissent et l’organisent.
Cabinets de musicologie, « mégabibliothèque », coins-débats, laboratoire de céramologie… Créées par l’historien Fernand Braudel, les Maisons des sciences de l’homme sont pensées pour encourager la recherche en sciences humaines. Et lutter contre la solitude des chercheurs…
Totalement absentes voici un siècle, massivement présentes aujourd’hui, les chercheuses s’installent dans tous les domaines des sciences humaines et sociales.
Les trésors de huit bibliothèques du Proche-Orient sont enfin disponibles en ligne grâce au soutien de la Bibliothèque nationale de France.
Comment un mot quasi inconnu il y a un demi-siècle a pris autant d’importance en si peu de temps ? Ce succès du mot en dit long tant sur la façon de penser les rapports humains et que sur nos attentes dans ce domaine.
Plus de quinze ans après avoir créé le site Revues.org, Marin Dacos a été récompensé pour son travail sur l’accès libre dans le domaine des sciences humaines et sociales.
Une série de découvertes remet en cause certaines des frontières les plus solidement ancrées dans nos esprits : entre l’animal et l’humain, entre l’humain et la machine. Faut-il abolir ces frontières entre les êtres ou repenser la condition de chacun ?
Faire de sa passion son métier : ne serait-ce pas l’une des recettes du bonheur ? À condition de savoir comment parvenir à cet accord harmonieux entre ses aspirations et son métier, sa vie réelle et sa vie rêvée.
Considérée un temps comme la force motrice de l’histoire, la passion disparaît de la scène des idées à l’aube du 20e siècle… Pour réapparaître aujourd’hui chez les sociologues, historiens, psychologues, et même économistes, qui y voient un ressort fondamental des conduites humaines.
Avec le temps, les mots s’envolent et les idées aussi. Que ce soit par usure, perte de sens, déni de l’histoire ou sous l’effet de la marche des connaissances, ces vingt-cinq dernières années ont vu se périmer des vocables et des concepts qui ont pu être sur toutes les lèvres pendant un temps. On en attendait trop, sans doute.