La Chine est à la fois communiste et dotée d’une économie de marché florissante. Yves Chevrier parvient à éclairer ce paradoxe en déployant une histoire longue des rapports entre la société, la politique et l’État.
La Chine est à la fois communiste et dotée d’une économie de marché florissante. Yves Chevrier parvient à éclairer ce paradoxe en déployant une histoire longue des rapports entre la société, la politique et l’État.
Né il y a deux mille six cents ans, le sage chinois a profondément façonné la mentalité de son pays et de l’Asie. Il connaît aujourd’hui un retour en grâce ambigu à Pékin.
Les philosophes taoïstes proposent une éthique de vie fondée sur un scepticisme intégral et sur le non-agir. Une pensée parfois déroutante mais fascinante.
La diaspora en soft power, Obor ou la résurrection des routes de la Soie, Chindiafrique… Trois termes pour cerner la géopolitique chinoise du 21e siècle.
En quarante ans, la Chine est passée du totalitarisme à l’autoritarisme. Mais l’agenda politique n’a jamais inclus la démocratie.
En 1720, la Chine des Qing est l’hyperpuissance mondiale. Au 19e siècle, alors que l’Empire sombre dans les guerres et les famines, l’Angleterre prospère. Que s’est-il passé ?
Airpocalypses, eaux polluées, sols érodés… L’environnement en Chine a atteint un point critique. Une situation qui engage l’avenir de la planète, et qui pourrait faire de la Chine un laboratoire du futur écologique.
La Chine a développé progressivement un capitalisme spécifique, dans lequel l’État reste omniprésent.
Au 20e siècle, la notion de famille a été bouleversée en Chine. La diversité des situations fait de ce pays un laboratoire démographique sans égal.
De 1912 à 1976, la Chine a sombré dans les guerres, les famines et la dictature maoïste, avant d’amorcer son redressement.
La médecine chinoise est une exception de par sa permanence en Chine. D’où lui vient son éternelle jeunesse ?
Il est souvent dit que les Ming fermèrent la Chine, en renonçant aux expéditions navales. Mais on devine, à travers des porcelaines et une carte jésuite, une réalité plus complexe.
Il y a 2 500 ans, l’art militaire chinois connaît une mutation sans précédent. La guerre, autrefois ritualisée, devient un enjeu central de la survie de l’État. La stratégie s’impose comme un art.
La vision d’une Chine multimillénaire nourrie de trois grands courants spirituels est une invention occidentale, qui convient bien au pouvoir chinois actuel. Rencontre avec une sinologue qui déconstruit ces stéréotypes.
À la charnière des 13e et 14e siècles, la Chine fut dirigée par les Mongols. Célébrée par Marco Polo et d’autres, sa splendeur fascina jusqu’en Europe. Puis la pax mongolica vacilla, et la dynastie des Yuan fut renversée.
Boussole, papier, imprimerie et poudre à canon ont été inventés en Chine. Mais c’est l’Europe qui a optimisé leur usage pour asseoir son hégémonie.
Contrairement à l’écriture occidentale, l’idéographie chinoise ne transforme pas les sons en signes. Elle transcrit les idées.
L’empire des Qin dura quinze ans. Celui des Han quatre siècles. Ils fondèrent le stéréotype qui fait de la Chine un empire par nature.