Les coachs se revendiquent de Socrate, des stoïciens ou encore des épicuriens. Mais selon Pierre Vesperini, il renvoie aussi aux premiers intellectuels de cour sous l’Empire romain.
Les coachs se revendiquent de Socrate, des stoïciens ou encore des épicuriens. Mais selon Pierre Vesperini, il renvoie aussi aux premiers intellectuels de cour sous l’Empire romain.
Bonheur : rarement un mot aura été autant utilisé tout en restant à ce point problématique. Bonheur perdu ou bonheur rêvé, il semble n’être jamais là où il faudrait, ni là où on le voudrait.
Faut-il poursuivre le plaisir à la manière des épicuriens ou bien la vertu à la façon des stoïciens ?
À la fois philosophe, écrivain, moraliste et conseiller – richissime – de Néron, Sénèque est l’un des plus illustres représentants du stoïcisme romain. Son œuvre s’apparente à un programme d’entraînement à la sagesse et au bonheur.
Comment atteindre le bonheur, autrement dit la tranquillité de l’âme ? Par la vertu, répondent les stoïciens, laquelle dépend de nous seuls. Et pour cela, il faut sans relâche étudier, méditer, mais aussi s’exercer pour apprendre à faire face à tout ce qui peut menacer notre sérénité.
La mort est l’horizon indépassable de toute vie. Comment les philosophes appréhendent-ils cette réalité ? Les positions divergent. Petit panorama.
Qu’est-ce donc que le bonheur ? La recherche des plaisirs est-elle la finalité de toute vie ? S’agit-il plutôt de trouver une certaine sérénité, plus durable que le plaisir, s’appuyant sur la raison ? Ou plus modestement, est-ce simplement le fait de s’éviter des souffrances inutiles ?