Pourrait-on se passer des prisons ? C’est ce que soutiennent des militants de l’abolition de la prison, voire du système pénal. En plus d’être inefficace, la prison serait une violence d’état indigne des sociétés capitalistes contemporaines.
Pourrait-on se passer des prisons ? C’est ce que soutiennent des militants de l’abolition de la prison, voire du système pénal. En plus d’être inefficace, la prison serait une violence d’état indigne des sociétés capitalistes contemporaines.
Est-ce la violence qui croît dans la société, ou notre sensibilité envers elle ? Contrairement à une image constamment véhiculée, les violences entre personnes semblent reculer en même temps qu’elles deviennent de plus en plus intolérables.
En France, plus que dans d’autres pays, l’idée de justice restauratrice reste une contre-culture. Elle est freinée dans son ambition par plusieurs facteurs : la réticence de l’État, le durcissement de la répression pénale, la demande sociale de punition et l’attachement au droit écrit.
Rechercher un accord plutôt que passer par un procès. Tel est le principe de la justice restauratrice. L’idée est vieille comme le monde. Elle connaît depuis vingt ans de nouveaux développements, mais reste appliquée avec parcimonie.
Parfois controversés, les experts psychiatres et psychologues ont pour mission d’éclairer la justice sur la personnalité d’un accusé. Qui sont-ils ? Comment travaillent-ils ? Quel est leur poids dans la décision du juge ?