Cette philosophie passe le don à la moulinette du calcul coûts/avantages. Il est parfois jugé excessivement mathématique et dépolitisé.
Cette philosophie passe le don à la moulinette du calcul coûts/avantages. Il est parfois jugé excessivement mathématique et dépolitisé.
Le vieil affrontement entre les tenants de l’instruction et ceux de l’éducation resurgit à travers de virulentes critiques de la notion de compétences.
Selon l’historien Franck Damour, ne compter que sur la technique pour résoudre nos problèmes nous mène à la catastrophe. Il invite à remettre du sens dans nos rapports aux technologies.
Faire appel à l’altruisme ou à la morale ne fonctionne pas. L’utilitarisme est paradoxalement mieux armé.
Consommer n’est pas simplement acheter, mais projeter du sens sur des biens marchands et transformer nos relations sociales. C’est un acte politique.
Beaucoup de philosophes de l’Antiquité défendent une conception étonnamment utilitaire de l’amitié, tout en faisant de celle-ci une voie d’accès à la sagesse.
Donner de l’argent à des organisations caritatives, c’est bien. Donner à celles qui sauront optimiser son utilisation, c’est mieux ! Pour cela, il faut les choisir de manière tout à fait responsable et rationnelle. Au risque d’étouffer son empathie ?
Quelle école voulons-nous ? Comment l’adapter aux défis d’aujourd’hui ? Et par quels leviers conduire le changement dans une institution souvent perçue comme sclérosée ? Ces questions de fond méritent un débat renouvelé, collectif. Car depuis Jules Ferry, tout a changé : les individus, la société, l’économie, les voies d’accès au savoir.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, livre à Sciences Humaines sa philosophie de l’école et sa conception de son propre rôle, dans un dialogue approfondi avec le sociologue Edgar Morin, défenseur d’une éducation plus innovante. Avec respect, beaucoup de points d’accord mais aussi quelques divergences, le savant et le politique dessinent les contours de leur école idéale.
Il arrive que nous soyons tous d’accord sur ce qu’il faudrait changer sans que les choses évoluent pour autant. Pourquoi tant d’inertie ?
Penseur d’une théorie générale de l’univers, le philosophe anglais voyait les sociétés évoluer nécessairement vers une adaptation parfaite de l’homme à ses conditions d’existence.