De la République idéale du 16e siècle aux usines collectivistes du 19e siècle, quelques grands auteurs ont jalonné d’œuvres classiques l’histoire utopiste.
De la République idéale du 16e siècle aux usines collectivistes du 19e siècle, quelques grands auteurs ont jalonné d’œuvres classiques l’histoire utopiste.
Les monothéismes promettent le paradis dans l’au-delà, pour aider à supporter les vicissitudes du présent. Certains ont pensé qu’il était possible d’accélérer le processus…
D’innombrables initiatives revendiquent le statut utopique de micronation pour promouvoir des idéaux ou des intérêts. Voyage en des pays de fantaisie, où l’on aspire à accomplir l’impossible…
La Révolution française a ouvert une parenthèse d’espoirs impossibles et pourtant incarnés, trop vite refermée.
En imaginant L’Utopie, contrée mêlant normes égalitaristes et idéaux chrétiens, Thomas More s’attaque à la monarchie anglaise du 16e siècle. Et crée simultanément un nouvel outil politique.
Au Moyen Âge, les humains se projettent de deux façons dans un monde meilleur sur Terre : l’une est concrète – construire une ville idéale ; l’autre fantasmatique – projeter leurs souhaits dans un pays lointain.
Véhicule d’émancipation, la pensée utopique permet d’entrevoir et d’anticiper un autre monde possible.
Un roi couvert d’or dans une cité perdue… La légende obséda les Espagnols dans le contexte de la conquête des Amériques.
Une fois traduit en chinois, le concept d’utopie est négativement perçu. Pourtant, il a existé en Chine, comme ailleurs.
Déjà politiques voire pamphlétaires, les utopies antiques sont à bien des égards annonciatrices du travail de Thomas More et de ses successeurs. Tour d’horizon de ces récits fondateurs.
Se plonger dans l’histoire des utopies, c’est suivre le fleuve sinueux des Lendemains-dont-on-rêvait. Et dériver jusqu’à l’infini océan du Monde-d’après.
Quitter la ville, retourner aux champs et tout partager. N’est-ce pas là le rêve brisé d’une génération chevelue aux idées fumeuses, aujourd’hui largement à la retraite ? Si tel est votre sentiment, vous ne sortirez pas tout à fait indemne de la lecture de la très riche enquête du sociologue Michel Lallement.
L’ambition de révolutionner le travail ne date pas d’hier. Des entrepreneurs ambitieux ont tenté très tôt de créer d’autres modèles pour le management. Certains inspirent encore les coachs et consultants d’aujourd’hui.
En imaginant l’Utopie, contrée mêlant normes égalitaristes et idéaux chrétiens, Thomas More s’attaque à la monarchie anglaise du 16e siècle. Et crée simultanément un nouvel outil politique pour réformer l’Europe capitaliste.
C’est sûr, on ne rêve plus au « grand soir ». Mais s’il existe des solutions concrètes à la pauvreté, à l’injustice, aux inégalités et au manque de démocratie, pourquoi ne pas les prendre un peu plus au sérieux ?
Il existe deux manières de penser l’avenir : la prospective et l’utopie. La plus sérieuse n’est pas nécessairement celle qu’on croit.