Nombre de philosophes de l’Antiquité défendent une conception étonnamment utilitaire de l’amitié, tout en faisant de celle-ci une voie d’accès à la sagesse.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en juin 2022.
Nombre de philosophes de l’Antiquité défendent une conception étonnamment utilitaire de l’amitié, tout en faisant de celle-ci une voie d’accès à la sagesse.
La mettre à distance, l’oublier ou au contraire la regarder en face… Petit panorama des attitudes prônées face à l’inéluctable.
Faut-il associer le temps libre au vice de la paresse et de l’oisiveté, ou aux vertus de l’ascétisme et de la créativité ? Ce clivage opposa les Grecs et les Romains.
Avocat, homme politique et philosophe romain, Marcus Tullius Cicéron, grand commentateur de la sagesse grecque, est l’exemple même de l’humaniste antique dont les écrits nourriront la Renaissance lettrée.
La tradition humaniste des philosophes gréco-latins a-t-elle été étouffée par le christianisme ?
Des philosophes croyaient en l’existence d’un destin, sans forcément juger que ce pourrait être un obstacle. Pour les stoïciens, l’accepter était même nécessaire pour être libre.
De 161 à 180, le stoïcien Marc Aurèle a régné sur un très vaste empire, imposant en Occident le modèle du « philosophe empereur ». Mais la philosophie et l’action politique font-elles si bon ménage ?
Sénèque, Cicéron, Boèce étaient des maîtres de consolation, un genre littéraire à part entière. Notre époque endeuillée les redécouvre.
Loin de se limiter à un corpus de théories, parfois dépassées, les Anciens ont soulevé des questions fondamentales, notamment sur le meilleur mode de vie à suivre.
Quête de sérénité, maîtrise des passions, tempérance et sobriété forment quelques-uns des préceptes de la sagesse antique de l’Occident. Cette longue tradition philosophique a permis aux Anciens de forger un art de vivre dont il nous reste beaucoup à apprendre.
Socrate a payé de sa vie une conception d’une existence philosophique consacrée à l’examen de soi-même et d’autrui.
Le plaisir est le souverain bien pour Épicure. Mais il n’empêche que, pour le goûter véritablement, il faut expulser les désirs vains et insatiables et se priver du superflu.
Pour Pyrrhon, nous ne pouvons nous fier ni à nos sens ni à nos jugements. Ce n’est pas vers le bonheur que nous devons essayer de tendre mais vers la tranquillité d’âme résultant de l’absence de désirs.
À la fois philosophe, écrivain, moraliste et conseiller – richissime – de Néron, Sénèque est l’un des plus illustres représentants du stoïcisme romain. Son œuvre s’apparente à un programme d’entraînement à la sagesse et au bonheur.
La conversion à la « vie philosophique » s’inscrit dans une tension entre le mode de vie théorétique visant la sagesse et celui de la vie pratique visant la prudence.
Le savoir grec s’est constitué en quatre époques, quatre lieux et quatre centres de gravité successifs. Soit peut-être quatre façons différentes d’étudier le monde.
Les sophistes sont perçus comme les vilains méchants que la philosophie doit vaincre. Mais si l’on cesse de se référer aux seuls dialogues platoniciens pour penser la figure du sophiste, un portrait du philosophe concurrent de celui de Platon peut être valorisé, tel celui que dépeint Aristophane, la meilleure source pour renseigner les valeurs et la vie quotidienne de l’Athènes du 5e siècle av. J.-C.
La voie du bonheur véritable passe par la philosophie. Malheureusement, les hommes en font souvent peu de cas.
Si sa curiosité était encyclopédique, Aristote n’a pas fait du savoir le seul objectif de sa philosophie, loin s’en faut. L’excellence passe par la vertu. La répétition et la force de l’habitude sont pour y parvenir ses meilleurs atouts.
Ascète volontiers provocateur, Diogène appelle à se libérer des désirs illusoires, des liens de subordination et même des normes de la vie sociale.