Archives juin 2023

Cette femme de passion et de raison a introduit le romantisme en France, un puissant mouvement culturel européen qui marque la fin du 18e siècle.

Au 18e siècle, elles s’emparent des sciences dures comme les mathématiques ou la physique.

L’école de pensée de Pythagore comptait au moins une vingtaine de femmes dans l’Antiquité, dont Théano de Crotone qui en prit la direction.

Cette mathématicienne, astronome et philosophe, a formé les plus grands esprits de son temps. Sa posture de médiatrice entre hellénisme et foi chrétienne lui a coûté la vie.

Cette femme lettrée a développé dans ses correspondances une éthique amoureuse basée sur l’engagement constant et irrévocable… Jusqu’au sacrifice de soi.

Cette grande poétesse japonaise a écrit une œuvre de plusieurs milliers de pages sur les tourments de l’aristocratie médiévale.

Réfléchir, raisonner, faire de la recherche… Autant d’activités longtemps considérées comme masculines. Plusieurs révolutions politiques et culturelles ont été nécessaires pour faire entrer les femmes sur la scène des idées.

Elle a complété et achevé le travail initié par son père sur les Han de l’ouest, la première grande dynastie impériale chinoise.

La femme la plus érudite du 12e siècle a transmis ses savoirs dans de nombreuses œuvres, notamment théologiques, médicinales et artistiques.

Ce fut la première femme qui vécut de sa plume, une plume qu’elle employa pour défendre… les femmes.

Alain Touraine est mort le 9 juin à l’âge de 97 ans.  L’auteur de La Sociologie de l’action (1965) a marqué sa discipline par sa capacité à anticiper le changement « là où d’autres ne voyaient souvent que des désordres ou des illusions », nous explique son ami François Dubet. Proche de la « deuxième gauche », ce spécialiste de la question sociale a aussi été un infatigable défenseur de la démocratie.

Dans son précédent livre, Silvia Ferrara rassemblait tout ce qu’on sait de la naissance des écritures. Faisant un bond en arrière, elle s’attache dans celui-ci à en décrypter les signes annonciateurs avec le même enthousiasme communicatif.

En cas de conflit armé, la bataille se joue aussi sur le front musical, qu’il s’agisse de sidérer l’ennemi, de galvaniser les troupes ou d’asseoir sa puissance. Elle sert aussi à retisser des liens entre les communautés.

Comme beaucoup de philosophes du 19e siècle, Ferdinand Tönnies cherche à comprendre comment advient la société moderne. Il établit alors l’opposition entre communauté et société. Que signifiait pour son auteur ce modèle qui a inspiré de nombreux sociologues ?

Consubstantielle à l’humanité, la musique interroge philosophes, neuroscientifiques et musiciens qui s’accordent sur une idée : sa nécessité vitale. Sans elle le monde ne serait qu’un chaos sonore.

Pour les chercheurs en neurosciences, la musique joue sur les trois sphères de notre organisation psychique : cognition, émotion, action.

Les premiers humains nous ont laissé quelques indices de pratique musicale à travers l’art rupestre ou des vestiges. La prudence est de mise quant à leur interprétation.

Les effets thérapeuthiques de la musique sont aujourd’hui mieux compris. En restructurant les connexions neuronales, elle peut être mobilisée contre la dyslexie, les troubles de l’attention ou encore Alzheimer.

Nos émotions musicales sont-elles innées et universelles, liées aux structures auditives et cognitives de l’humain ? Ou dépendent-elles de notre culture et de notre personnalité ? Cette question fait l’objet d’un débat non tranché entre sciences sociales et sciences cognitives.