Et si la coopération était le secret des couples durables ? Elle peut se mettre en œuvre à trois niveaux : parental, domestique et amoureux.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en mai 2016.
Et si la coopération était le secret des couples durables ? Elle peut se mettre en œuvre à trois niveaux : parental, domestique et amoureux.
Les élèves peuvent-ils apprendre ensemble, tout en devenant autonomes et responsables ? C’est ce que visent les pédagogies coopératives qui nécessitent maîtrise et organisation rigoureuse de la part des enseignants.
Le mouvement coopératif n’a pas alimenté que des rêves : il entretient des pans entiers de l’économie française et s’est développé depuis plus d’un siècle dans le giron du capitalisme.
L’hôpital est un monde tiraillé entre les différentes revendications professionnelles et l’obligation de faire équipe. Pour faire le lien, les cadres de santé jouent un rôle de plus en plus important.
La coopération internationale a une histoire récente, liée au processus de mondialisation. Quoique imparfaite, elle s’affirme, se sophistique, et transforme les relations entre États.
Carl Schmitt a pensé avant tout le monde la nature du politique, l’état d’exception, les guerres irrégulières… Sa critique du libéralisme continue de fasciner une partie de la gauche. Mais il fut l’un des juristes attitrés du régime nazi, et cela reste une tache indélébile.
Le taux de chômage est deux à quatre fois plus faible dans le Nord de l’Europe que dans le Sud. Quel est donc le secret des modèles allemand, néerlandais, suédois et britannique ?
Au moins cinq grandes familles de langues parlées et écrites se sont rencontrées au fil du temps sur les rives de la Méditerranée, rivalisant et se mêlant aussi. Quels furent leurs destins, et pour quel équilibre aujourd’hui ?
Les partis verts ont réussi à faire entrer en politique la cause environnementale. Mais ce succès a un revers : ils n’ont plus le monopole de la nature, cette thématique étant devenue transpartisane.
D’où vient cette tendance de la politique à transformer les idées en idéologies ? Pourquoi est-il besoin d’agiter des étendards, de s’enflammer, de chercher des coupables et de susciter des espoirs (souvent déçus) ? La réponse à cette question nécessite un détour par l’histoire, pour voir comment naissent, se déploient, meurent et renaissent toujours les idéologies.
Il existe plusieurs manières d’étudier les idéologies politiques : par l’histoire des idées, par la sociologie, par l’analyse de texte ou encore par la psychologie. Tour d’horizon…
Le clivage droite/gauche structure en profondeur la vie politique française. Pourtant, deux tiers des Français pensent qu’il n’a plus de sens, tant gauche et droite conduisent à leurs yeux des politiques semblables. Comment en est-on arrivé là ?
Tandis que la France s’interroge sur la pertinence du clivage droite/gauche, les États-Unis sont le théâtre d’une polarisation croissante de la vie politique.
Les socialistes d’aujourd’hui ont-ils encore un lien avec leurs ancêtres du 19e siècle ? Ou n’ont-ils plus de socialiste que le nom ? Plusieurs livres étudient la question à l’aune de l’histoire mouvementée de ce courant politique.
Les socialistes, au sens historique, ne représentent plus qu’une minorité au sein du Parti socialiste.
Les gauches européennes s’accordent sur un certain libéralisme culturel et sociétal, mais elles divergent sur les politiques socioéconomiques à mener.
La gauche radicale s’est construite autour d’un mot d’ordre : la lutte contre le néolibéralisme. Mais minée par ses divisions internes, elle peine à faire émerger un projet alternatif de société.
Refuser d’obéir à la loi pour montrer à tous son iniquité : tel est le principe de la désobéissance civile, théorisée par David Thoreau (1817-1861). Elle irrigue les nouveaux courants contestataires, des Anonymous aux zadistes.
Pluriels et traversés de clivages, les mouvements féministes contribuent pourtant depuis un siècle et demi à transformer les sociétés occidentales.
Un manifeste récent, signé par une centaine de chercheurs, entend réformer en profondeur les principes de la société, pour vivre mieux alors que la croissance économique disparaît.
Les anarchistes ne se contentent pas de rejeter l’autorité. Au cours de leur histoire, ils n’ont eu de cesse d’inventer de nouvelles formes d’organisations collectives. Où sont-ils aujourd’hui ?
Que reste-t-il des anciennes « familles idéologiques » de la droite ? Elles se recomposent autour de nouvelles lignes de fracture : la représentation de la nation et les questions d’ordre moral et sexuel.
Le culte du chef est souvent associé à la droite autoritaire. Mais il s’immisce dans bien d’autres familles politiques, de droite comme de gauche…
Plusieurs traditions idéologiques se recoupent au centre. Par-delà leurs divergences idéologiques et stratégiques, elles s’accordent dans leur volonté d’articuler libéralisme, humanisme et européanisme.
Provoquer pour séduire, s’assagir pour convaincre : depuis sa naissance en 1972, le Front national pratique un double jeu. Sa stratégie de normalisation ne fonctionne qu’en référence à des fondamentaux d’extrême droite.
L’Union européenne est un objet politique récent et déjà contesté au sein des sociétés. Peut-elle encore convaincre ?
Le néolibéralisme est un mouvement divisé, mais il a au moins deux invariants : la défense de l’économie de marché et la réduction du périmètre d’intervention de l’État.
Apparu au 18e siècle, le nationalisme a été tour à tour émancipateur puis dominateur. à l’origine, il est indissociable de l’aspiration démocratique.
L’engagement politique des catholiques ne se résume pas à l’image que la Manif pour tous a pu en donner. Il va de gauche à droite, de l’aide humanitaire aux sans-papiers à la lutte contre l’avortement.
Il existe une véritable idéologie jihadiste, avec un corpus, des références théologiques et des adeptes partout dans le monde. Mais les nouvelles recrues de l’État islamique expriment d’autres motivations au jihâd.
Il ne suffit pas de créer des conseils de quartiers pour réenchanter la démocratie. Celle-ci suppose la prise en compte de l’opinion de tous ; c’est pourquoi elle repose sur un équilibre fragile, et ne peut progresser qu’en se complexifiant.