Martine Fournier

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Histoire des femmes, du genre, de la sexualité, du diable, des passions dans l’histoire, du communisme, du nazisme, de la Shoah, de la colonisation, des décolonisations, de la violence, de la guerre, des passions, du capitalisme et de ses crises, de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique… C’est une véritable explosion du territoire historien qui s’est produite durant ces deux dernières décennies.

L’émancipation et la reconnaissance des femmes, de leurs droits et de leurs rôles, ont engendré de vastes questionnements. Les études sur le « genre », nouveau concept des sciences humaines pour qualifier la construction de la différence des sexes, se sont multipliées, sans cesse renouvelées par les évolutions sociales et les reconfigurations permanentes des identités féminines et masculines.

Mariages, divorces, pacs, union libre… Familles monoparentales, homoparentales ou recomposées… Les progrès incessants de la procréation et les transformations sociales et culturelles ont fait exploser le modèle de la famille traditionnelle. Les reconfigurations de ces dernières décennies n’ont cependant pas entamé l’attachement porté aux relations familiales.

Longtemps tenu à l’écart, l’événement connaît un regain d’intérêt dans 
le monde des historiens. François Dosse analyse les raisons de ce tournant historiographique.

« En matière de sexualité, l’État occidental
 est violent et arbitraire », affirme la juriste Marcela Iacub. Portrait d’une chercheuse sulfureuse.

L’école française tarde à généraliser l’usage d’Internet et des outils multimédias. Des comparaisons internationales révèlent cependant leurs atouts pédagogiques… sans en faire la panacée.

Dans les pays occidentaux, la demande de biens manufacturés est née dès l’essor de l’industrialisation. La consommation de masse qui s’étend aujourd’hui à toute la planète a joué un rôle moteur dans la dynamique du capitalisme.

Pendant longtemps, l’enfant occidental a été soumis à la toute-puissance de ses parents. Mais l’emprise croissante des États et la diversité des nouveaux modèles familiaux ont radicalement changé le statut des enfants.

Profitant des combats féministes de leurs mères, plus éduquées, libérées du stigmate de l’infériorité féminine, les nouvelles générations revendiquent leur liberté de choix tout en affichant leur féminité.

Très performante pour l’élite mais médiocre pour les autres élèves, tel est le principal diagnostic des comparaisons internationales sur l’enseignement en France.