Apprendre autrement

Le virus a révélé des ressources au sein de l’école française, notamment l’engagement et la créativité des équipes éducatives. De nouvelles façons d’enseigner ont été expérimentées, avec plus ou moins de succès. Que faut-il en garder pour l’« école d’après » ?

Renforcer le partenariat entre l’école et les familles, c’est le pari de la coéducation. Sa mise en place nécessite méthode et respect mutuel.

La crise sanitaire a accéléré l’usage des pédagogies digitales. Quelles sont les promesses de ces innovations ? L’école doit-elle se mettre en phase avec la société ou rester une exception culturelle à la loi du numérique ?

Des pratiques pédagogiques diversifiées existent partout dans le monde et sont souvent innovantes : nationales ou plus confidentielles, elles représentent des sources d’inspiration.

Depuis une dizaine d’années, des collèges et des lycées s’emparent des principes de Célestin Freinet pour lancer des classes coopératives, tandis que Maria Montessori inspire de plus en plus de professeurs des écoles maternelles.

Fondées par des philosophes, des médecins ou des pédagogues, les pédagogies « alternatives » sont inspirées du courant pédagogique de l’« éducation nouvelle », né au tournant du 20e siècle. Elles promeuvent des méthodes actives permettant à l’enfant de construire ses connaissances en développant son autonomie.

Mise sur le devant de la scène à la faveur de la pandémie de covid, la classe dehors séduit de plus en plus éducateurs et parents. Effet de mode ou révolution lente ?