Animal

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Abolir toute forme d’exploitation animale est un projet vertueux. Mais il est difficile d’imaginer toutes les conséquences d’un tel bouleversement culturel.

Les enfants sont-ils opprimés par les adultes ? Pour Yves Bonnardel, cela ne fait aucun doute. Cet intellectuel autodidacte, pionnier de l’antispécisme en France, démonte les ressorts de « la domination adulte ».

Abandonner le superflu, ne plus manger d’animaux…, autant de conclusions très concrètes auxquelles parvient le philosophe australien.

Une série de découvertes remet en cause certaines des frontières les plus solidement ancrées dans nos esprits : entre l’animal et l’humain, entre l’humain et la machine. Faut-il abolir ces frontières entre les êtres ou repenser la condition de chacun ?

Le monde animal n’est pas aussi violent qu’il en a l’air. Des formes d’altruisme existent comme chez les humains.

L’animal ne juge pas, n’exige rien et favorise l’attachement comme la communication. C’est pourquoi le contact avec un chat ou un cheval pourrait aider les plus fragiles. Jusqu’à quel point ?

En quelques années, l’éthique animale s’est imposée comme un champ à part entière, au carrefour de la philosophie, de la morale et du droit.

Au-delà du bien-être animal, 
y a-t-il de bonnes raisons pour renoncer à l’alimentation carnée, voire pour l’interdire ?