Le trouble du spectre autistique est de plus en plus diagnostiqué aujourd’hui. Est-ce une question de définition ? Une épidémie encore inexpliquée ? Le débat se poursuit.
Le trouble du spectre autistique est de plus en plus diagnostiqué aujourd’hui. Est-ce une question de définition ? Une épidémie encore inexpliquée ? Le débat se poursuit.
En théorie, il y aurait parmi les autistes quatre garçons pour une fille. En réalité les femmes ne développent pas les mêmes formes d’autisme et passent davantage sous les radars.
Les effets thérapeuthiques de la musique sont aujourd’hui mieux compris. En restructurant les connexions neuronales, elle peut être mobilisée contre la dyslexie, les troubles de l’attention ou encore Alzheimer.
Le psychiatre et psychanalyste lyonnais Jacques Hochmann a été un des pionniers de la prise en charge des enfants autistes. Dans sa biographie, il retrace ses combats pour des soins plus humains en psychiatrie et met en garde contre une bureaucratisation croissante et une mainmise des neurosciences.
Si l’objectif d’intégrer des enfants autistes à l’école n’est pas remis en question, les méthodes et dispositifs créés depuis quinze ans ne sont pas toujours adaptés à la spécificité de l’autisme.
Le cas des autistes qui vieillissent a longtemps constitué un angle mort de la recherche. Une étude conduite par Amaria Baghdadli vient éclairer les difficultés auxquelles sont confrontées ces populations.
8 000 enfants autistes naissent chaque année en France, selon l’Inserm, dont une partie affectée d’un handicap dit « sévère ». Comment les parents parviennent-ils à faire valoir leurs droits ?
Porter une attention aux ressources plutôt qu’aux difficultés, mieux préparer l’insertion et aménager les espaces de travail sont quelques pistes, parmi d’autres, qui peuvent faciliter l’inclusion.
Diverses approches éducatives, développementales ou comportementales peuvent être mises en œuvre, aussi tôt que possible pour augmenter les chances de réussite.
Pour les partisans de la « neurodiversité », l’autisme devrait être vu comme une autre forme d’intelligence, une façon spécifique de penser ou de voir le monde… Un discours parfois accusé de nier le caractère invalidant de ce trouble.
De l’« idiotie » aux « troubles du spectre autistique », ce diagnostic traverse une histoire tourmentée : né dans le sillon de la pédopsychiatrie et de la psychanalyse, il se diversifie et se transforme au gré d’oppositions tant scientifiques que sociales et politiques.
Des facteurs psychologiques, physiologiques ou environnementaux prédisposeraient au développement d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Mais aucun ne permet d’établir à lui seul une explication suffisante.
Depuis la fin des années 1980, des héros présentant des signes d’autisme envahissent les écrans. Au risque de consacrer une image partiale du handicap.
« Dys », hyperactifs, autistes…, le nombre d’élèves en situation de handicap au sein de l’école ne cesse de progresser. Pourquoi une telle explosion ? Et comment s’adapter à ces profils particuliers ?
Pour ce psychanalyste, ambigu et contradictoire, l’autisme infantile serait une psychose dont la mère serait la grande responsable. Une théorie qui connaîtra un grand succès avant d’être discréditée par les progrès des neurosciences.