Alors que déclinent les Empires ibériques, les Pays-Bas bénéficient à leur tour de la mondialisation maritime.
Alors que déclinent les Empires ibériques, les Pays-Bas bénéficient à leur tour de la mondialisation maritime.
De nombreux conflits d’intérêts ont jeté l’opprobre sur les laboratoires pharmaceutiques. Loin d’être une question de déontologie individuelle, ils apparaissent comme une donnée structurelle du système de santé.
Père de l’écologie politique et de la décroissance, André Gorz a eu une influence importante sur la gauche grâce à son « utopie concrète » : un monde où le travail, aboli, céderait la place à des activités autonomes, conviviales et créatives. Dix ans après son suicide, que reste-t-il de ses idées ?
Si le rêve d’abolir le capitalisme s’éloigne, l’espoir d’une économie plurielle qui rééquilibrerait les forces en présence et réorienterait l’économie reste possible. Et nécessaire.
À la fois anthropologue et économiste, Karl Polanyi dénonce le mythe d’un marché autorégulateur, émancipé des institutions et des sociétés. L’économie doit être subordonnée aux besoins des hommes, et non l’inverse.
Ubérisation, précarisation, robotisation : selon certains, ces évolutions annonceraient la « fin du salariat ». Et si tout cela n’était qu’illusion ? Si d’autres évolutions, moins bruyantes mais tout aussi fondamentales, étaient en train de changer le travail dans d’autres directions ?
« Pas d’économie qui ne soit politique et morale » : tel était le thème du grand colloque international des socioéconomistes, qui se tenait cet été sur le prestigieux campus de Berkeley.
Le mouvement coopératif n’a pas alimenté que des rêves : il entretient des pans entiers de l’économie française et s’est développé depuis plus d’un siècle dans le giron du capitalisme.
L’œuvre de Karl Marx débute par une critique sévère de la philosophie. Mais sa théorie matérialiste de l’histoire, du capitalisme et de ses crises restera la fille de deux exigences philosophiques : l’esprit de système et l’esprit critique.
Joseph A. Schumpeter reste surtout l’homme d’une idée : celle de la capacité des crises économiques à créer du neuf en détruisant de l’ancien. Mais son goût pour l’innovation ne lui soufflera pas toujours des prédictions exactes.