Conditions de travail

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Peut-on prévenir les atteintes à la santé liées à l'activité professionnelle? Des recherches indiquent que les salariés se portent d'autant mieux que leurs savoirs sont reconnus et intégrés à l'organisation du travail.

De l'hospice des années 50 aux centres universitaires équipés de plateaux techniques, la transformation de l'hôpital vers un modèle proche de l'industrie bouleverse son organisation et modifie les pratiques professionnelles.

Le journaliste n'est pas seul à prendre part à la production de l'information. Attachés de presse, sources, confrères, hiérarchie... L'information est un métier collectif, résultant des liens et contraintes dans lesquels le journaliste s'inscrit.

Pour retenir la clientèle, les sociétés de services demandent à leur personnel un « travail émotionnel » qui déplace la frontière entre vie privée et vie professionnelle. Des psychologues du travail s'interrogent sur ce qu'ils qualifient de « nouvelles formes de servitude ».

Depuis vingt ans., des profonds changements sont à l'oeuvre parmi les cadres : accroissement du niveau de formation, perte de prérogatives... Tout ceci se conjugue pour rendre les carrières de plus en plus aléatoires, engendrant un mal-être persistant.

Facteurs, guichetiers, conseillers financiers, ces agents sont au contact de la clientèle. Or, ces activités dites de « front office » se sont trouvées au coeur des mutations de La Poste. La satisfaction du client, la logique commerciale, le souci de rentabilité... Ces nouveaux objectifs ont-ils reconfiguré l'exercice du métier ?

Quel bilan peut-on dresser des 35 heures? Les entreprises, les salariés et l'État ont-ils su tirer profit des lois Aubry votées en 1998 et 2000 ?

Taylor, pas mort ?

Diplômés de haut niveau aux statuts instables et faibles revenus : telle pourrait être la définition des « intellectuels précaires », nombreux et productifs, aussi bien dans la recherche scientifique que dans les milieux culturels et artistiques.

L'étymologie du mot «travail» nous renvoie à une image désagréable. Que ce soit le tripalium (attache pour entraver les boeufs) ou le trepalium (instrument de torture à trois pieux), le travail est considéré comme source de pénibilité, de souffrance, de tourment.

Pendant longtemps, la vie en entreprise s'est ancrée dans une certaine stabilité et une culture commune. Au- jourd'hui, la précarité des emplois, l'éclatement des structures de l'entreprise, mais aussi le besoin de mobilité des individus rendent plus fragile la constitution de véritables collectifs de travail.

Les incendies ne représentent plus que 10 % des interventions des sapeurs-pompiers. Leurs missions sont de plus en plus diverses. Une vaste enquête sociologique décrit leur travail quotidien et en analyse les mutations.

La recherche de reconnaissance professionnelle peut se faire au prix d'une souffrance morale. Telle est la thèse avancée par Christophe Dejours, directeur du Laboratoire de psychologie du travail au Cnam.

La motivation au travail est un processus complexe qui fait intervenir autant les dimensions individuelles (image de soi, ambition...) que les caractéristiques de l'organisation (contenu des tâches, ambiance du travail, etc.). Irréductible à quelques recettes simples, la motivation du personnel se gère et se reconstruit en permanence à partir de multiples stratégies.