Il se répand comme une traînée de poudre, mais n’est pas considéré comme une maladie et suscite maintes controverses. Le burn-out n’est-il qu’un faux nez de la dépression ? Que dit-il de notre époque ?
Il se répand comme une traînée de poudre, mais n’est pas considéré comme une maladie et suscite maintes controverses. Le burn-out n’est-il qu’un faux nez de la dépression ? Que dit-il de notre époque ?
La dépression n’est pas un simple manque de volonté, un laisser-aller, de l’apathie, du pessimisme. C’est une maladie à part entière qui assèche le fil des jours. Mais comment s’installe-t-elle ?
Quand l’estime de soi est trop basse ou, au contraire, excessivement haute, cela peut engendrer des troubles. Quels sont-ils ? Comment les reconnaître et les soigner ?
Tristesse, idées noires, fatigue… Les émotions négatives font le lit de la dépression.
Leurs ailes de géant les empêchent de marcher… Un sujet surdoué souffrirait facilement de son décalage avec le reste du monde. Les psychologues de terrain l’observent en effet mais pas les chercheurs. Pourquoi cette contradiction ?
Il existe différentes familles de troubles mentaux, catégorisées par des classifications internationales. Diagnostiquer un enfant est un exercice délicat, qui passe par des bilan spécifiques. Les référents peuvent varier en fonction des praticiens et de leur spécialités (psychologues, psychiatres, orthophonistes). Pour certains troubles à spectre large, comme l’hyperactivité ou les dys, il peut être utile de faire appel à une équipe pluridisciplinaire.
Le burnout, tare du monde professionnel contemporain ? Dans les faits, il ne touche pas toutes les personnalités, et le travail est rarement seul en cause. La frontière est floue entre le burnout et la dépression.
Dans son dernier livre, le psychiatre David Gourion s’inquiète de la faible prise en charge du mal-être des jeunes. Comment prévenir la souffrance psychique chez les 15-30 ans ?
Deux figures antithétiques dominent la pensée : d’un côté, l’individu fort, rationnel, performant, heureux ; de l’autre, le sujet faible, vulnérable, victime, minoritaire. Elles révèlent notre difficulté contemporaine à penser la vie adulte.
« Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri », écrivait Jean de La Bruyère. « Vivons heureux en attendant la mort », prônait Pierre Desproges. Christophe André abonde dans ce sens : pour lui, c’est la quête du bonheur qui rend l’existence supportable…