École

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Les Américains ont enclenché une ample réforme du système scolaire qui défend un régime d’évaluations régulières et la sanction pour les établissements « sous-performants ». Les adversaires les accusent de fossoyer l’école publique.

Bête et méchant, l’apprentissage par cœur ? Dévalorisé dans les années 1970, ce mal aimé revient au goût du jour, sous l’influence des sciences cognitives.

Ligue de l’enseignement, Maisons des jeunes et de la culture, Francas… : tous ces mouvements sont nés d’un projet d’émancipation humaine. Leur mission fut longtemps articulée avec celle des instituteurs. Ce lien s’est érodé.

Méprisée par les parents toujours plus nombreux à chercher des alternatives, épinglée sur la scène internationale pour ses piètres résultats, désavouée, l’école publique est-elle menacée par la concurrence privée ?

De l’ordinateur au téléphone portable, les écrans ont envahi le quotidien des enfants et adolescents. À la maison ou à l’école, peuvent-ils avoir des vertus ?

Comment éduquer les enfants ? Malgré plusieurs siècles de controverses théoriques et pratiques, le mode d’emploi reste introuvable.

Un attachement de qualité favorise le développement intellectuel. Et ce n’est pas seulement aux parents de sécuriser l’enfant : les enseignants, et l’école en général, ont leur rôle à jouer.

Accueillir à l’école tous les enfants porteurs de handicaps, quels que soient le degré et l’étendue de leurs troubles, tel est le principe de l’école inclusive. Consacré par la loi, cet idéal se heurte pourtant à bien des difficultés sur le terrain. Au point d’être remis en question ?