École

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En publiant Faits d’école, le sociologue François Dubet revient sur quinze ans d’enquêtes et d’interventions publiques autour du système scolaire, et plaide pour un véritable débat autour des objectifs à lui donner et des moyens pour y parvenir.

Françoise Dolto est connue pour avoir défendu « la cause des enfants » auprès du grand public après 1968. En réalité, son histoire fut liée à la diffusion de la psychanalyse en France dès les années 1930.

Selon Didier Pleux, Françoise Dolto a permis des avancées majeures pour la place de l’enfant dans la société française. Pour autant, il estime que tout n’est pas à retenir dans son héritage : le contexte a tellement changé que le message doltoïen n’y est plus adapté.

Contrairement à une idée très ancrée dans l’opinion, les idées de Mai 68 ont peu influencé l’institution scolaire, travaillée depuis toujours par une querelle entre anciens et modernes.

Si notre histoire scolaire est marquée par la culture de la compétition, la note a acquis d’autres fonctions qui ne sont pas nécessairement compatibles.

Maître, professeur, instituteur, ingénieur, tuteur, coach… Chaque époque a promu une figure différente de l’enseignant. Mais chaque modèle perdure, et les enseignants d’aujourd’hui sont tenus d’être un peu tout cela à la fois !

Insultes, racket, jeux dangereux…, les brimades et harcèlements entre élèves – ou school bullying – peuvent fortement perturber les élèves. En France, ces microviolences quotidiennes et leurs conséquences commencent juste à être prises en compte.

Comment expliquer le recours à la violence chez certains élèves ? Comment les enseignants peuvent-ils la désamorcer ?

Si elles ont parfois fait l’effet d’un véritable électrochoc, les enquêtes sur les systèmes éducatifs permettent aujourd’hui de renouveler les débats nationaux et de susciter des réformes.

La lutte contre les discriminations ne suffit pas à garantir l’égalité des chances. Fort de ce constat, Alain Renaut rouvre le débat sur la discrimination positive et propose quelques mesures pour réformer l’université.

Quel bilan tirer des politiques scolaires menées depuis l’après-guerre ? 
À contre-courant des orientations actuelles, 
Éric Maurin démontre que l’ouverture scolaire 
aux classes moyennes a payé.