Trois mécanismes psychologiques permettent d’expliquer nos difficultés à changer de comportements : la paresse, l’habitude et l’acrasie.
Trois mécanismes psychologiques permettent d’expliquer nos difficultés à changer de comportements : la paresse, l’habitude et l’acrasie.
Comme toute décision, les achats obéissent moins à des calculs d’intérêts parfaitement rationnels qu’à des automatismes et des habitudes. Le point sur nos principaux biais.
De l’invention des supermarchés aux prix et promotions tendancieux, les grandes enseignes font tout pour pousser les clients à acheter. Mais ces derniers ne sont pas si passifs…
L’argent joue un rôle important dans les processus de distinction et de hiérarchie. Mais plus que l’acquisition en elle-même, c’est le désir de possession qui procure du plaisir…
Chaque jour, nous prenons des milliers de décisions sans y penser. Ces automatismes conduisent à des erreurs mais sont le plus souvent utiles.
Daniel Kahneman est mort ce mercredi 27 mars 2024. Psychologue et économiste, il a mis au point une théorie du raisonnement dans laquelle il distingue un système rapide, proche de l’intuition, et un système lent, qui mobilise la réflexion et le self-control. Il restera une figure essentielle de l’économie comportementale.
Le « nudge » – littéralement « coup de pouce » – consiste à réformer discrètement nos comportements, par exemple pour bouger plus, manger mieux ou payer nos impôts en temps et en heure.
D’où vient l’emprise croissante sur nos vies des marchandises et des écrans ? De la puissance d’un « système » qui nous enrôle à notre insu ou de nos pulsions dévorantes ? C’est en analysant les chaînes de dépendance qui nous relient au monde de la consommation et des réseaux que l’on peut tenter de déjouer leur piège.
L’idéal de l’équilibre de marché a du plomb dans l’aile face aux influences sur les agents économiques. Tour d’horizon des petites et grosses manipulations qui nous guettent.
Le nudge, c’est le coup de coude discret qui permet de diriger quelqu’un, sans ordre ni menace. Notion à la mode dans les politiques publiques, pour inciter à faire le tri ou à manger plus sainement. Mais attention, la résistance s’organise…
Nos choix sont moins rationnels que raisonnables, dit Herbert A. Simon. Il pose ainsi les jalons d’une nouvelle science de la décision.
L’économie comportementale décrypte les incitations qui orientent le plus souvent nos comportements de salariés ou de consommateurs.
Appliquant les théories économiques aux comportements, Gary Becker envisage les relations familiales ou la criminalité comme le résultat d’arbitrages individuels entre coûts et bénéfices.
Nous avons deux systèmes de pensée qui se relaient, se complètent et provoquent aussi nos erreurs de jugement. Daniel Kahneman, père de l’économie comportementale, livre dans son dernier ouvrage le résultat de trente ans de réflexions et d’expériences.
Depuis les années 1950, des psychologues économistes se penchent sur la manière dont nous prenons nos décisions. Cette économie comportementale remet en cause la théorie de la rationalité individuelle.