Loin d’être un courant de pensée unifié, le féminisme est traversé par des tensions et des clivages internes dès sa naissance au 18e siècle. Est-ce pour autant nuisible au mouvement ? Rien n’est moins sûr !
Loin d’être un courant de pensée unifié, le féminisme est traversé par des tensions et des clivages internes dès sa naissance au 18e siècle. Est-ce pour autant nuisible au mouvement ? Rien n’est moins sûr !
Nous avons tous en nous plusieurs identités, intime, sociale, familiale, plus ou moins compatibles et concurrentielles. Leur jeu définit notre « je ».
En deux siècles, les luttes féministes ont remis en cause des millénaires d’une hiérarchie des sexes qui assignait les femmes au rôle d’épouse et de mère. Grâce à ces combats collectifs, les femmes sont entrées aujourd’hui sur la scène publique
« Jouir sans entraves »… Cet idéal, prôné par les soixante-huitards, a permis des avancées majeures en termes de droit. Pour autant, peut-on parler de révolution sexuelle ?
Apparu au 18e siècle, le nationalisme a été tour à tour émancipateur puis dominateur. à l’origine, il est indissociable de l’aspiration démocratique.
La philosophie féministe ne se contente pas d’interroger les rapports entre hommes et femmes, elle questionne l’altérité et l’identité.
Les théories critiques sont foisonnantes. Mais, des reformulations marxistes aux réflexions sur le genre ou l’environnement, l’unité reste difficile à trouver. S’agit-il d’un courant de pensée cohérent ou d’un archipel éclaté ?
Du paysan médiéval au vendeur à la sauvette d’aujourd’hui, Laurence Fontaine montre que l’accès au crédit et à la liberté de l’échange est un puissant outil d’émancipation pour ceux qui vivent au jour le jour. Un constat qui interroge notre regard sur les plus défavorisés.
Si on a vanté le rôle du Web dans les soulèvements populaires récents, il reste un formidable outil de contrôle aux mains des gouvernements, autoritaires… ou non.
L’avènement de la postmodernité et la montée du néolibéralisme plongent les individus dans une incertitude constante, qui précarise leurs modes de vie. Une interprétation originale et critique de nos sociétés « liquides ».
Renforcer les capacités d’action des individus et des collectifs plutôt que les maintenir dans une relation d’assistance paternaliste : les principes de l’empowerment ont le vent en poupe…
Ils ont la trentaine ou presque, cultivent un mode de vie adolescent et jouent les prolongations chez leurs parents. Immaturité ? La réalité est souvent plus complexe…