Voici quatre figures féminines qui ont prolongé les réflexions de leurs prédécesseurs et ont développé leurs propres idées de la gestion des communs, de la mondialisation ou encore de la lutte contre la pauvreté.
Voici quatre figures féminines qui ont prolongé les réflexions de leurs prédécesseurs et ont développé leurs propres idées de la gestion des communs, de la mondialisation ou encore de la lutte contre la pauvreté.
La philosophe existentialiste a acquis une renommée internationale avec son livre Le Deuxième Sexe paru au milieu du 20e siècle.
Parmi les pionniers de l’écologie, Rachel Carson, spécialiste des océans, a mis en évidence les effets nocifs des pesticides, capables de contaminer toute la chaîne alimentaire.
L’Américaine Margaret Mead a montré que l’adolescence n’est pas nécessairement une période difficile. En France, Germaine Tillon a défendu l’implication des ethnologues, tandis que Françoise Héritier a révélé la « valence différentielle des sexes ».
Développement psychologique, inégalités, violences… Des chercheuses issues de toutes disciplines contribuent à mieux comprendre les enfants. Et à mieux les éduquer ?
La philosophie actuelle compte de nombreuses voix féminines dont les travaux sur les sciences, la politique ou l’éthique ont une résonnance mondiale.
Cette philosophe germanique a défendu une vision de l’humain comme être sensible, relié aux autres et dont l’âme reflète l’esprit personnalisé.
Non sans difficultés, elles ont entrouvert les portes de la philosophie française, une discipline alors très masculine.
Dans les années 1920, ces deux figures de la psychanalyse s’opposent à propos des origines de la vie psychique et de la prise en charge thérapeutique des enfants.
La capacité d’attention est au cœur de ses réflexions. Elle en fait une faculté cardinale de l’esprit pour mieux percevoir le réel.
Cette femme de lettres, qui fut aussi l’une des premières psychanalystes, a inspiré Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud qui s’étaient épris d’elle.
Patiente et amie de Freud, Marie Bonaparte a contribué à diffuser la psychanalyse en France
Celle qui fut l’une des premières femmes économistes a livré une critique radicale du capitalisme, jugé impérialiste et destructeur.
De part et d’autre de la Manche, la Britannique George Eliot s’impose par ses romans empreints de réalisme et de morale, tandis que la Française George Sand défend avec vaillance l’égalité femmes-hommes.
De part et d’autre de la Manche, la Française Olympe de Gouges et l’Anglaise Mary Wollstonecraft réfléchissent aux droits dont elles sont privées et aux moyens de les conquérir.
Les thèses sur le contrat social du philosophe John Locke (1632-1704) suscitent de vives réactions – de soutien comme de critique – chez ces femmes lettrées.
À l’époque moderne, les réflexions de philosophes comme Descartes et Montaigne se nourrissent de riches échanges avec des femmes.
Au 18e siècle, elles s’emparent des sciences dures comme les mathématiques ou la physique.
Cette écrivaine, qui tenait un salon renommé au 17e siècle, a écrit de nombreuses œuvres sur le raffinement des mœurs.
Audacieuse autrice, obsédée par la gloire, elle a écrit seize ouvrages allant de la fiction au traité scientifique.