Omniprésente dans la littérature contemporaine, l’école est vécue par les élèves comme le lieu de basculement : celui de la relégation ou de l’émancipation sociale. Les enseignants, eux, dépeignent l’inertie d’un système miné par les inégalités.
Omniprésente dans la littérature contemporaine, l’école est vécue par les élèves comme le lieu de basculement : celui de la relégation ou de l’émancipation sociale. Les enseignants, eux, dépeignent l’inertie d’un système miné par les inégalités.
Sous l’œil des romanciers, les vies inquiètes des « ni riches ni pauvres » éclairent les transformations de la société française. Au grand rêve de prospérité des années 1960 s’est substituée la peur de la précarisation.
Grand thème littéraire aux États-Unis, la nature en France a longtemps été associée de manière réductrice au roman régionaliste. La méfiance a été levée ces dernières années: de nombreux écrivains questionnent notre relation au vivant, sur fond d’inquiétude écologique.
Désirant, abusé, affamé, maternel, sportif, vieillissant… : le corps féminin est au centre de nombreux récits. Témoin d’un nouvel âge du féminisme ?
Longtemps sous-représentée, la diversité ethnoculturelle se fait une place dans la littérature française, estime Alain Mabanckou, écrivain majeur de la littérature francophone.
Qu’ils soient courageux, résilients ou ascétiques, les héros restent au centre des récits littéraires. À travers leurs trajectoires et tiraillements, ce sont nos valeurs qui se donnent à lire.
L’écrivain ne doit pas être confondu avec un sociologue, estime le romancier Mathieu Larnaudie. Le regard singulier qu’il jette sur la société lui permet au contraire de l’éclairer d’un jour nouveau.
Inventer d’autres langues, d’autres histoires, d’autres rythmes pour évoquer les convulsions du monde : c’est le pari d’une génération d’écrivains français qui repensent, comme Laurent Gaudé, la figure de l’auteur engagé.
La littérature française fait retour au réel. Les écrivains s’immergent dans la société pour en dévoiler les ressorts et en formuler les impensés.
L’historien a passé plus de quarante ans à écrire l’œuvre de sa vie : une histoire de France qu’il présente comme un récit épique et vivant vers la conquête de la liberté humaine. Sa vision héroïque de l’histoire, empreinte de romantisme, lui attirera des critiques pour son manque d’objectivité.
Senlis, dans l’Oise, est un lieu de rassemblement pour les Ukrainiens. Ils cultivent la mémoire d’Anne de Kiev, devenue reine de France en 1051, à une époque où la cité picarde abritait le trône.
Voilà quatre décennies que la politologue Catherine Wihtol de Wenden ausculte la question migratoire dans le monde. Son dernier essai, Figures de l’autre, analyse l’évolution de notre perception du migrant en France et les fantasmes qu’il inspire depuis la fin du 19e siècle.