Des facteurs psychologiques, physiologiques ou environnementaux prédisposeraient au développement d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Mais aucun ne permet d’établir à lui seul une explication suffisante.
Des facteurs psychologiques, physiologiques ou environnementaux prédisposeraient au développement d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Mais aucun ne permet d’établir à lui seul une explication suffisante.
Après le choix du sexe par diagnostic préimplantatoire, le choix de la couleur des yeux est désormais possible. Et sans doute bientôt celui du quotient intellectuel... A quoi jouent les généticiens chinois ? S’achemine-t-on vers une sélection tous azimuts des embryons ?
Pour la première fois dans l’histoire, deux humains sont nés avec un patrimoine génétique modifié.
Peut-on définir de manière objective ce qu’est la santé ? Existe-t-il une frontière claire et universelle entre ce qui relève de la normalité et ce qui relève de la pathologie ? Non, répond la philosophe Élodie Giroux, les dimensions psychosociales, et même culturelles, des maladies rendent impossible toute tentative de les définir de façon univoque.
Il ne suffit pas d’avoir hérité d’un génome hors pair pour être brillant. Pour que ces gènes s’expriment de manière optimale, la qualité de l’alimentation, la sécurité affective et la stimulation intellectuelle jouent un rôle prépondérant.
Homo neandertalasis a disparu il y a environ 30 000 ans. Mais avant, il a eu le temps de croiser Cro-Magnon, et d’ainsi nous léguer une partie de ses gènes. Les populations européennes et asiatiques sont les plus concernées par cet héritage, qui recèle son lot d’encombrants : cholestérol, arthrose, schizophrénie…
Un bilan des savoirs sur cette question vient d’être publié. Conclusion : l’attirance homosexuelle n’a rien d’un choix.
De la langue aux règles du mariage, du statut social à l’héritage économique, les frontières symboliques et culturelles entre les groupes contribuent à façonner le profil génétique des groupes humains.
Le séquençage du génome humain achevait une grande étape. Une autre s’ouvre avec l’étude des éléments qui interfèrent avec l’expression des gènes. Ou comment notre mode de vie influence ce que nous sommes et serons.
La conscience a fait l’objet d’un retour remarqué en psychologie. Quand est-elle apparue dans l’évolution ? À quoi sert-elle ? Est-elle propre aux humains ?
La violence est-elle innée ou acquise ? Existe-t-il des fondements biologiques (gènes, hormones) ou même cognitifs qui prédisposent à la violence ?
La question, on l’imagine, a fait couler beaucoup d’encre. À la fin du 19e siècle, Cesare Lombroso, le père de la criminologie avait cru repérer des faciès caractéristiques chez les criminels. Cette théorie du « criminel-né » allait être attaquée durement par les sociologues. Depuis des décennies, des recherches se sont accumulées sur les bases biologiques de la violence. Avec des résultats qui incitent à la prudence.
Même dans le monde animal, le sexe ne sert pas seulement à se reproduire… Des études récentes offrent un autre regard sur les origines, les raisons d’être et les effets de la sexualité sur les êtres vivants.
La sociobiologie recherche dans les mécanismes de l’évolution l’explication des comportements sociaux des animaux et des humains. Définie en 1975 par Edward O. Wilson, cette discipline controversée a donné naissance à la psychologie évolutionniste.