Elle fut la première Européenne à être entrée dans Lhassa, ville alors interdite aux étrangers. Sa quête spirituelle accompagne ses longues marches à travers les montagnes himalayennes.
Elle fut la première Européenne à être entrée dans Lhassa, ville alors interdite aux étrangers. Sa quête spirituelle accompagne ses longues marches à travers les montagnes himalayennes.
Qui étaient ces voyageuses européennes parties explorer le monde ? Certaines se sont révélées de véritables scientifiques. Ce n’est que depuis peu qu’historiennes et historiens s’intéressent à leurs travaux et à leur personnalité !
Comment cette petite paysanne, déguisée en homme, a-t-elle pu participer à la première expédition française autour du monde, à l’heure où les femmes travesties étaient sévèrement punies ? Sa sagacité et ses talents de botaniste finiront par lui sauver la mise et même la rendre célèbre.
Parmi les pionniers de l’écologie, Rachel Carson, spécialiste des océans, a mis en évidence les effets nocifs des pesticides, capables de contaminer toute la chaîne alimentaire.
L’Américaine Margaret Mead a montré que l’adolescence n’est pas nécessairement une période difficile. En France, Germaine Tillon a défendu l’implication des ethnologues, tandis que Françoise Héritier a révélé la « valence différentielle des sexes ».
Ces deux penseuses du 20e siècle ont développé des approches positives et bienveillantes de l’enfant, considéré comme une personne à part entière.
Pourquoi agit-on ? En s'interrogeant sur l’intention, elle a ouvert un nouveau domaine de réflexion.
L’œuvre éclectique de cette philosophe devenue historienne aborde tour à tour la révolution française, l’école de Jules Ferry ou encore le féminisme « à la française ».
Dans la seconde moitié du 20e siècle, les réflexions de ces penseuses se déploient dans tous les domaines, avec l’ambition de forger leur propre théorie.
Spécialistes du Néolithique, du Moyen Âge ou de la période contemporaine, ces chercheuses ont impulsé des recherches sur les femmes, les marges et les mouvements sociaux.
Voici quatre figures féminines qui ont prolongé les réflexions de leurs prédécesseurs et ont développé leurs propres idées de la gestion des communs, de la mondialisation ou encore de la lutte contre la pauvreté.
La philosophe existentialiste a acquis une renommée internationale avec son livre Le Deuxième Sexe paru au milieu du 20e siècle.
L’Américaine Jane Jacobs a mis en avant les excès de l’architecture moderne. La Française Colette Pétonnet s’est intéressée à des populations urbaines jusque-là ignorées.
Au tournant des années 1990, des penseuses développent les études de genre. Ce courant a impulsé les réflexions sur le « care » (bienveillance, sollicitude…) et les minorités sociales.
Elles ont alimenté de nouveaux champs d’études sur les animaux, les discriminations ou encore l’attachement des jeunes enfants.
La philosophie actuelle compte de nombreuses voix féminines dont les travaux sur les sciences, la politique ou l’éthique ont une résonnance mondiale.
Penseuse inclassable, ses réflexions se sont d’abord centrées sur les régimes totalitaires puis sur la condition de l’homme moderne.
De part et d’autre de la Manche, la Britannique George Eliot s’impose par ses romans empreints de réalisme et de morale, tandis que la Française George Sand défend avec vaillance l’égalité femmes-hommes.