Dans des sociétés privées de repères traditionnels, comme la religion ou la famille, le coaching prospère sur une recherche de sens. Un désir d’épanouissement s’est substitué à l’impératif du devoir.
Dans des sociétés privées de repères traditionnels, comme la religion ou la famille, le coaching prospère sur une recherche de sens. Un désir d’épanouissement s’est substitué à l’impératif du devoir.
Le néolibéralisme fait souvent figure d’épouvantail dans les débats politiques. à quoi fait-il référence ? Pourrait-il être remplacé, et par quoi ?
Tout en condamnant le désir d’enrichissement, Adam Smith a parié sur le fait que son inéluctable progression ouvrait la voie à une société plus dynamique et plus prospère, capable de résister à la « tyrannie des États » comme à la « jalousie des marchands ».
Trois décennies après l'effondrement du bloc communiste, l’Américain Francis Fukuyama n’a pas abandonné l’idée d’une supériorité de la démocratie libérale, malgré les contestations multiples qui la frappent.
La fragmentation des modes de vie s’est traduite sur le plan politique par une bipolarisation entre des grandes villes progressistes, de gauche ou du centre, et des zones rurales et périurbaines plus conservatrices.
On a imaginé un temps que capitalisme et démocratie pouvaient former un couple vertueux. Cette idée est remise en cause sur tous les continents.
Libéralismes économique et politique semblaient indissociables au début des années 1990. Ce couple est remis en cause par le succès d’un modèle de capitalisme sans démocratisation, notamment en Chine populaire.
Toujours abondamment cité en France comme aux États-Unis, l’aristocrate normand a pronostiqué dès le milieu du 19e siècle l’expansion inexorable des régimes démocratiques face aux monarchies traditionnelles. Il en a décrit les rouages, mais aussi les failles.
La mondialisation néolibérale entraîne une explosion des échanges, qui dope la production mondiale de richesses. Certaines régions du Monde, la Chine en tête, connaissent une croissance inédite.
À la fois anthropologue et économiste, Karl Polanyi dénonce le mythe d’un marché autorégulateur, émancipé des institutions et des sociétés. L’économie doit être subordonnée aux besoins des hommes, et non l’inverse.
« Pas d’économie qui ne soit politique et morale » : tel était le thème du grand colloque international des socioéconomistes, qui se tenait cet été sur le prestigieux campus de Berkeley.
Le néolibéralisme est un mouvement divisé, mais il a au moins deux invariants : la défense de l’économie de marché et la réduction du périmètre d’intervention de l’État.