Que reste-t-il des anciennes « familles idéologiques » de la droite ? Elles se recomposent autour de nouvelles lignes de fracture : la représentation de la nation et les questions d’ordre moral et sexuel.
Que reste-t-il des anciennes « familles idéologiques » de la droite ? Elles se recomposent autour de nouvelles lignes de fracture : la représentation de la nation et les questions d’ordre moral et sexuel.
Adam Smith est souvent désigné comme le théoricien du libéralisme, qui incarnerait la foi dans les vertus du marché. On découvre aujourd’hui une autre facette de son œuvre : la philosophie morale.
D’adversaire isolé de toute forme d’économie planifiée, l’économiste Friedrich Hayek deviendra, après 1974, le théoricien le plus écouté du nouveau libéralisme.
En justifiant les interventions régulatrices de l’État sur le marché, John M. Keynes a profondément influé sur les politiques économiques du monde libre de 1945 à 1980.
Penser la mondialisation à partir du principe de solidarité, tel est l’objectif d’Alain Supiot. Afin de faire prévaloir une telle lecture du monde, il souhaite faire de la solidarité un principe juridique.
Nous vivons à une époque où tout se vend et s’achète. Mais n’y a-t-il pas des valeurs qui devraient être préservées de l’échange marchand ? C’est la question que se pose le philosophe Michael Sandel, dans un livre récemment traduit en français.
L’auteur des Essais fascine et fait vendre. En se défiant des dogmes, il a fondé une philosophie de la liberté individuelle qui entre en résonance avec nos aspirations contemporaines.
Comment être libre ? Faut-il renier son passé, ou composer avec lui ? L’historienne Mona Ozouf s’empare de cette question philosophique dans un essai sur Jules Ferry, l’homme qui réforma la France en s’appuyant sur son histoire.
Impérialisme et libéralisme ne semblent pas faire bon ménage. Si l’un s’appuie sur la domination, l’autre promeut la liberté. Pourtant, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, la défense de la liberté a pu nourrir le dessein impérial.
Selon Karl Polanyi, le régime normal des sociétés est de subordonner le marché aux besoins des hommes, et non l’inverse.
Pour le penseur écossais, les individus ne sont pas mus que par leur intérêt, mais aussi par la sympathie qu’ils éprouvent les uns pour les autres.
La Théorie générale a dominé la pensée économique du XXe siècle. En présentant l’économie nationale comme un « circuit », John M. Keynes a jeté les bases de la « macroéconomie » et a donné ses fondements et justifications aux interventions régulatrices de l’État.
L’individualisme, l’obsession du bien-être matériel, le conformisme, la désaffection politique… Autant de menaces sur la démocratie que pointait Alexis de Tocqueville dès 1835, dans une analyse perçante et visionnaire.
Le mot « crise » cacherait-il en fait un processus de création et de renouveau ? Oui, mais attention à la mutation monstrueuse…
Le sujet libre est peut-être une belle invention de la modernité, mais les maux qui l’accablent aussi.