Le néolibéralisme fait souvent figure d’épouvantail dans les débats politiques. à quoi fait-il référence ? Pourrait-il être remplacé, et par quoi ?
Le néolibéralisme fait souvent figure d’épouvantail dans les débats politiques. à quoi fait-il référence ? Pourrait-il être remplacé, et par quoi ?
On a longtemps pensé qu’économie de marché et démocratie allaient de pair. Ce couple est remis en cause par l’essor de régimes simultanément autoritaire et capitalistes.
La finance mondiale a été largement dérégulée à partir des années 1980. Au risque de conséquences néfastes pour l’économie réelle, explique l’économiste Thomas Dallery.
Libéralismes économique et politique semblaient indissociables au début des années 1990. Ce couple est remis en cause par le succès d’un modèle de capitalisme sans démocratisation, notamment en Chine populaire.
Le développement personnel suscite les réserves, si ce n’est la méfiance des professionnels de la santé mentale. Les raisons sont à chercher non seulement du côté des messages très optimistes et individualistes, mais surtout des méthodes proposées.
Le développement personnel aurait-il quelque chose à cacher ? En tout cas, il est bien difficile de prendre la mesure de son marché, tant les données chiffrées sur le sujet restent rares et peu accessibles.
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût », dit une vieille boutade. Certes, mais celui-ci est bien difficile à calculer.
Bouger, expérimenter, coopérer, twitter… Il existe de nombreuses manières de construire ses apprentissages. Encouragées par les avancées de la psychologie cognitive, les méthodes actives prennent une place croissante dans l’enseignement et la formation.
Depuis la crise financière de 2008, des dispositifs de régulation ont été mis en place pour éviter un nouveau Krach financier mondial. Mais seront-ils vraiment suffisants ?
Si le rêve d’abolir le capitalisme s’éloigne, l’espoir d’une économie plurielle qui rééquilibrerait les forces en présence et réorienterait l’économie reste possible. Et nécessaire.
À la fois anthropologue et économiste, Karl Polanyi dénonce le mythe d’un marché autorégulateur, émancipé des institutions et des sociétés. L’économie doit être subordonnée aux besoins des hommes, et non l’inverse.
L’idéal de l’équilibre de marché a du plomb dans l’aile face aux influences sur les agents économiques. Tour d’horizon des petites et grosses manipulations qui nous guettent.