Le néolibéralisme est un mouvement divisé, mais il a au moins deux invariants : la défense de l’économie de marché et la réduction du périmètre d’intervention de l’État.
Le néolibéralisme est un mouvement divisé, mais il a au moins deux invariants : la défense de l’économie de marché et la réduction du périmètre d’intervention de l’État.
D’adversaire isolé de toute forme d’économie planifiée, l’économiste Friedrich Hayek deviendra, après 1974, le théoricien le plus écouté du nouveau libéralisme.
Adam Smith est souvent désigné comme le théoricien du libéralisme, qui incarnerait la foi dans les vertus du marché. On découvre aujourd’hui une autre facette de son œuvre : la philosophie morale.
En justifiant les interventions régulatrices de l’État sur le marché, John M. Keynes a profondément influé sur les politiques économiques du monde libre de 1945 à 1980.
Max Weber a conçu une approche compréhensive de la réalité en considérant les choses comme des « actions sociales ». De là résultent sa méthode des idéaux-types, les formes de domination, la rationalisation de la société… Autant de concepts pionniers de la sociologie.
L’essor de l’économie de marché a longtemps été encastré dans un réseau de relations familiales, amicales et claniques. La bonne réputation, les relations personnelles ont longtemps joué un rôle de régulateur des relations marchandes.
Nous vivons à une époque où tout se vend et s’achète. Mais n’y a-t-il pas des valeurs qui devraient être préservées de l’échange marchand ? C’est la question que se pose le philosophe Michael Sandel, dans un livre récemment traduit en français.
En ce début de XXIe siècle, on se promène, on randonne, on trekke… Mais pourquoi un tel engouement pour la marche, dans le siècle de la vitesse ?
Le bonheur n’est plus seulement un chemin ni même un impératif contemporain, c’est un marché. En témoigne la prolifération de livres, de stages ou d’ateliers pour rendre heureux. Business lucratif ou symptôme d’une mutation sociétale profonde ?
Du paysan médiéval au vendeur à la sauvette d’aujourd’hui, Laurence Fontaine montre que l’accès au crédit et à la liberté de l’échange est un puissant outil d’émancipation pour ceux qui vivent au jour le jour. Un constat qui interroge notre regard sur les plus défavorisés.
Les pays pauvres prêtent aujourd’hui aux riches. Ce paradoxe s’explique par une structuration inédite de l’épargne, dans une économie mondiale de plus en plus libéralisée.
La Théorie générale a dominé la pensée économique du XXe siècle. En présentant l’économie nationale comme un « circuit », John M. Keynes a jeté les bases de la « macroéconomie » et a donné ses fondements et justifications aux interventions régulatrices de l’État.
Inventeur d’une microsociété utopique où l’amour et le travail sont régis par la seule diversité, Charles Fourier reste un penseur socialiste original. Visionnaire, il célèbre un état des mœurs qui n’adviendra qu’un siècle et demi plus tard.
Selon Karl Polanyi, le régime normal des sociétés est de subordonner le marché aux besoins des hommes, et non l’inverse.
Pour le penseur écossais, les individus ne sont pas mus que par leur intérêt, mais aussi par la sympathie qu’ils éprouvent les uns pour les autres.