Le perfectionnisme moral a révolutionné les recherches sur ce qui fait une vie bonne et heureuse. Ses partisans nous invitent à compter sur nos propres forces pour nous épanouir.
Le perfectionnisme moral a révolutionné les recherches sur ce qui fait une vie bonne et heureuse. Ses partisans nous invitent à compter sur nos propres forces pour nous épanouir.
Tout en condamnant le désir d’enrichissement, Adam Smith a parié sur le fait que son inéluctable progression ouvrait la voie à une société plus dynamique et plus prospère, capable de résister à la « tyrannie des États » comme à la « jalousie des marchands ».
Un nouveau courant de pensée postule le longtermisme et affirme que notre priorité morale est d’œuvrer au bien-être des générations futures… Au risque de nuire aux générations présentes.
Faire appel à l’altruisme ou à la morale ne fonctionne pas. L’utilitarisme est paradoxalement mieux armé.
Comment enseigner l’éducation morale et civique ? Les attentats terroristes de 2015, puis l’assassinat de Samuel Paty en 2020, justifient plus que jamais cette question. En quoi consiste cette discipline ? Depuis quand l’enseigne-t-on ? Est-elle suffisante pour faire de tous les élèves des citoyens républicains et éclairés ?
Peut-on bâtir une morale, des règles de travail, voire une société tout entière sur le seul principe de la sollicitude envers autrui ? Conçue au départ comme une disposition féminine, la morale du care est devenue un enjeu éthique universel qui a fait sa place dans l’humanisme moderne.
Friedrich Nietzsche est l’auteur d’une critique radicale de l’humanisme. Selon lui, la morale est l’ultime ruse des faibles pour domestiquer les puissants.
La critique de l’esclavage est aussi ancienne que sa pratique, mais l’idée d’y mettre fin ne s’imposera qu’au 19e siècle. Elle émane aussi bien d’activistes croyants que de philosophes militant pour les droits humains.
Que valent les vies humaines ? Ont-elles toutes le même prix ? Peuvent-elles être sacrifiées au nom des intérêts politiques ou économiques ? Ces questions sont au cœur de la pensée politique et morale. La crise du coronavirus invite à les penser à nouveaux frais.
Comment repenser la très vieille question de la place des humains dans la nature, sous le nouvel éclairage de la crise environnementale ?
« Il est puant, je ne peux pas le sentir ! » Pourquoi associe-t-on certaines valeurs morales à des odeurs ? La sociologue Brigitte Munier répond en plongeant dans l’histoire longue.
En Amérique, le « self-help » plonge ses racines dans des traditions religieuses, morales et philosophiques, qui ont vanté les mérites de l’effort et du perfectionnement de soi bien avant l’essor de la psychologie et du développement personnel.
Dans les années 1970, la formalisation des stades du développement moral a eu ses heures de gloire, dans le sillon de Jean Piaget.