Parentalité

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Comment être parent quand son enfant, atteint d’une maladie incurable, ne survivra pas ? La réponse tient en peu de mots : vivre au présent, aimer, changer ses priorités.

La parentalité s’incarne traditionnellement à travers une figure maternelle et une figure paternelle. Une conception remise en cause par la diversification des formes familiales.

Pour la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, les nouvelles formes de conjugalité et de parentalité impliquent de penser la procréation dans une perspective égalitaire.

Au 17e et 18e siècle, une femme est d’abord une mère de famille nombreuse, qui allaite ses bébés jusqu’à deux ans. Les familles riches, elles, mettent leurs enfants en nourrice. C’est le cas à la Cour de France, où chaque naissance royale constitue une véritable « affaire d’État ».

Grigris, interdits alimentaires, cérémonies magiques, couvade… Dans les sociétés traditionnelles, tout est mis en œuvre avant même la conception pour faciliter la venue au monde du bébé.

Jusqu’au début du 20e siècle en France, donner un enfant à un parent ou à défaut à un ami est courant. Un geste motivé par la solidarité familiale ou le désir d’offrir un meilleur avenir à sa progéniture.

Au Moyen Âge, le culte de Marie et de l’enfant Jésus connaît un succès grandissant, alors que les récits de la Bible offrent aux familles des modèles de tendresse maternelle et paternelle.

La loi de bioéthique, autorisant entre autres la PMA pour toutes, est entrée en vigueur il y a un an. À la surprise générale, 53 % des demandes proviennent de femmes seules, hétérosexuelles. Signe que le couple n’est plus considéré comme un passage obligé pour avoir un enfant.

La parentalité parfaite que promeut l'éducation positive est une utopie. Elle peut même se révéler parfois contre-productive.

Allaitement, portage, « cododo », écoparentalité… Pour les adeptes du maternage proximal, le respect des besoins de l’enfant doit commencer dès la naissance, et même avant.

Panacée éducative pour les uns, péril social pour les autres, quel bilan peut-on tirer de l’éducation positive ?

La révolution éducative en faveur de l’épanouissement de l’enfant se ferait-elle au détriment des mères ?

L’éducation positive a conquis de nombreux parents, qu’en est-il chez les professionnels ?

Épanouissement et bien-être sont devenus les maîtres mots dans l’éducation des enfants. Comment appliquer les principes de la psychologie positive en milieu scolaire et en famille ?

Ateliers, conférences, webinaires : pour l’éducation positive, être un bon parent nécessite d’abord de se former. D’où vient cette représentation de la compétence parentale ? Et que peut-elle apporter ?