Psychiatrie

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Les soins psychiatriques encouragent aujourd’hui la réinsertion du patient dans la vie ordinaire.
Mais l’autonomie permise par la maladie mentale n’a-t-elle pas ses limites ?

On en parle peu mais, tout comme les hommes,
les femmes peuvent souffrir d’alcoolisme. 
Elles sont souvent cultivées, actives, socialisées. 
Pourquoi sombrent-elles ? Peuvent-elles s’en sortir ?

Doit-on dépister les enfants violents dont on craint qu’ils basculent dans la délinquance ? La notion de « troubles des conduites » prolonge des débats vieux de deux siècles.

Voyeurisme, exhibitionnisme, pédophilie... Du fantasme au passage à l’acte criminel, les perversions recouvrent un large éventail de comportements très diversement tolérés.

La souffrance profonde des patients, qui se dévaluent en permanence, se traduit par des conduites déviantes qui défient à la fois l’entourage et les normes sociales.

Quel regard porter sur les enfants « tornades » ? Premier motif de consultation en pédopsychiatrie, le TDA/H est la dénomination actuelle de l’instabilité, décrite dès le XIXe siècle, et qui touche aussi les adultes.

Les personnes schizophrènes sont souvent stigmatisées, à tort, comme dangereuses. Alors qu’elles souffrent avant tout d’incohérences entre pensées, émotions et comportements.

Depuis l’Antiquité, les médecins s’ingénient à nommer, répertorier, expliquer, prendre en charge les troubles mentaux. Et ils ne sont pas au bout de leurs peines…

Les psychiatres sont confrontés à un casse-tête : comment s’entendre pour repérer et décrire des symptômes fluctuants, d’origine méconnue, et dont le caractère pathologique reste parfois sujet à caution ? L’unanimité est impossible.

La dépression ne se résume pas à la tristesse : ses manifestations, très variables, peuvent altérer l’ensemble du quotidien, depuis le sommeil et l’appétit jusqu’à la vie sociale.

Retrouve-t-on des dépressifs ou des schizophrènes dans toutes les cultures ? Ou celles-ci se distinguent-elles par leurs propres troubles ? Le cas échéant, les disparités culturelles doivent être prises en compte à chaque étape du diagnostic et du traitement.

Le choix d’une prise en charge, mais aussi le regard que le patient va porter sur lui-même, dépendent du diagnostic. Une étape d’observation aussi essentielle que difficile.

On ne reconnaît plus un proche atteint d’Alzheimer. Comment, malgré tout, essayer de le comprendre, de l’aider, sans espoir de guérison, tout en luttant contre sa propre angoisse ?