Au début des années 1990, le séquençage intégral de notre génome devait permettre de découvrir la nature et l’identité des humains. Pour ses détracteurs, il a surtout consacré la fin du « siècle du gène ».
Au début des années 1990, le séquençage intégral de notre génome devait permettre de découvrir la nature et l’identité des humains. Pour ses détracteurs, il a surtout consacré la fin du « siècle du gène ».
Charles Darwin aurait porté un coup fatal à l’humanisme en affirmant que « l’homme descend du singe ». En fait, sa théorie de l’évolution ne prévoyait pas qu’une espèce puisse être supérieure à une autre, mais seulement différente.
En 1981, Karine Chemla, jeune mathématicienne française, débarque à la gare de Pékin. Quarante ans plus tard, elle reçoit le prix Otto Neugebauer pour ses travaux consacrés notamment à l’histoire des mathématiques en Chine.
À partir du 19e siècle, de nouvelles « sciences occultes » – le magnétisme de Mesmer, puis le spiritisme, la théosophie et la métapsychique au 20e siècle – ont redonné vie à l’ancien « occultisme », science des choses cachées.
Bruno Latour a développé une sociologie des formes de vérité : comment se fabriquent les faits scientifiques. Dans Où atterrir ? (2019), il enquête sur les sciences du climat.
Médecins, infirmiers, biologistes… et épidémiologistes. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les épidémiologistes ont été placés sur le devant de la scène. Grâce à la puissance de leurs modèles mathématiques, ces professionnels mal connus participent activement à la lutte contre cette maladie nouvelle.
La pandémie de coronavirus focalise notre attention sur la dangerosité des virus : ils tuent et bouleversent les sociétés. Ils ont aussi des vertus. Sans leur apport à notre génome, notre espèce n’aurait jamais vu le jour.
Pour Jean-Pierre Changeux, passionné par la musique et collectionneur de tableaux, l’art est le propre du cerveau humain, et ce depuis la nuit des temps. Mais pourquoi nos neurones en sont-ils si friands ?
L’idée d’un monde végétal à la fois conscient et sensible a de plus en plus d’adeptes. Mais est-ce parce qu’une plante est capable de s’adapter qu’elle est forcément « intelligente » ? Et, si elle est sensible, ressent-elle vraiment de la douleur ? Sans doute pas.
Dans les années 1960, des chercheurs remettent en question l’objectivité et la fiabilité de la démarche scientifique. Si leurs appels à plus de prudence ont été largement adoptés, leurs positions les plus radicales restent absurdes aux yeux des plus rationalistes.