Scientificité

page 2

Tout matérialiste que l’on soit, on peut douter qu’un scanner de cerveau
 nous apprenne ce que c’est que penser. Mais peut-on pour autant proclamer 
l’échec du projet des neurosciences ?

Depuis l’Antiquité, les mythes intriguent par leur étrangeté. Philosophes, poètes, puis linguistes, anthropologues et historiens on tenté de les déchiffrer de différentes manières.

Les mythes ne sont ni des romans ni des mémoires ni des prières. Que racontent-ils ? 
Il y a bien longtemps que des esprits curieux 
les soupçonnent de cacher autre chose 
que ce qu’ils disent. De là est née la science 
des mythes.

Si le préhistorien ambitionne de reconstituer le passé, il lui appartient 
aussi de réfléchir au type de savoir qu’il construit.

« Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri », écrivait Jean de La Bruyère. « Vivons heureux en attendant la mort », prônait Pierre Desproges. 
Christophe André abonde dans ce sens : pour lui, c’est la quête du bonheur qui rend l’existence supportable…

Les hommes ont longtemps cru que leurs activités pouvaient influencer le climat. Paradoxe : c’est au moment où ils commencèrent à le modifier involontairement qu’ils estimèrent justement en être incapables !

Toute vérité scientifique est une erreur en sursis : une théorie scientifique ne doit pas être confirmée, mais au contraire mise à l’épreuve 
et invalidée. Tel est le message du philosophe des sciences Karl Popper.

Crise économique, écologique, politique, sociale, existentielle… 
Au-delà du mot, ces phénomènes ont-ils quelque chose en commun ? 
Derrière des analogies de surface, la crise peut-elle faire l’objet
 d’une science ? Si oui, quels en seraient les contours ?

Comment, pour l’historien du contemporain, aborder la tension entre la mémoire des témoins et la démarche scientifique ?

Technique fascinante et mystérieuse, parfois diabolisée, l’hypnose bénéficie désormais d’un nouveau crédit scientifique. Retour sur une pratique controversée.

Faut-il dépister les enfants anormalement violents dès 3 ans ? La question déchire les psys français, pour des raisons qui tiennent autant à des arguments éthiques et scientifiques qu’à la culture des différents protagonistes.