On ne devient pas ouvrier, on naît ouvrier, écrit le sociologue Camille Peugny, en paraphrasant Simone de Beauvoir. Nos parcours de vie restent en effet largement déterminés par nos origines familiales.
On ne devient pas ouvrier, on naît ouvrier, écrit le sociologue Camille Peugny, en paraphrasant Simone de Beauvoir. Nos parcours de vie restent en effet largement déterminés par nos origines familiales.
« Dys », hyperactifs, autistes…, le nombre d’élèves en situation de handicap au sein de l’école ne cesse de progresser. Pourquoi une telle explosion ? Et comment s’adapter à ces profils particuliers ?
Enseignants moins formés, moins expérimentés…, une étude du Cnesco révèle l’ampleur des difficultés dans les collèges des territoires les plus pauvres.
Faut-il abandonner les notes, synthétiques mais stressantes, au profit d’une évaluation par compétences ? L’idée fait son chemin en France, non sans susciter des débats.
De l’ordinateur au téléphone portable, les écrans ont envahi le quotidien des enfants et adolescents. À la maison ou à l’école, peuvent-ils avoir des vertus ?
Appelé presque indistinctement TDA/H ou hyperactivité, ce trouble sème la zizanie dans les familles et les écoles. Il perturbe le développement des enfants et déconcerte parents et enseignants. Quels sont les symptômes ? Comment le soigne-t-on ? Comment évolue-t-il à l’âge adulte ?
Le sociologue Stéphane Beaud observe depuis plusieurs années les parcours d’enfants de milieux populaires, en particulier immigrés. Il retrace dans cet entretien ses motivations, sa démarche et les principaux résultats de ses recherches.
Les enfants détectés précoces sont de plus en plus nombreux. Ils préoccupent les adultes qui les entourent, soucieux de leur offrir une éducation sur mesure. Faut-il y voir le signe d’une flambée d’intelligence ou l’indice d’une course à la distinction ?
Accueillir à l’école tous les enfants porteurs de handicaps, quels que soient le degré et l’étendue de leurs troubles, tel est le principe de l’école inclusive. Consacré par la loi, cet idéal se heurte pourtant à bien des difficultés sur le terrain. Au point d’être remis en question ?
Huit fois sur dix, c’est sur injonction scolaire que les enfants sont amenés à consulter un psy. Mais les cabinets sont débordés et les prises en charge pas toujours effectuées dans de bonnes conditions.
Quelle école voulons-nous ? Comment l’adapter aux défis d’aujourd’hui ? Et par quels leviers conduire le changement dans une institution souvent perçue comme sclérosée ? Ces questions de fond méritent un débat renouvelé, collectif. Car depuis Jules Ferry, tout a changé : les individus, la société, l’économie, les voies d’accès au savoir.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, livre à Sciences Humaines sa philosophie de l’école et sa conception de son propre rôle, dans un dialogue approfondi avec le sociologue Edgar Morin, défenseur d’une éducation plus innovante. Avec respect, beaucoup de points d’accord mais aussi quelques divergences, le savant et le politique dessinent les contours de leur école idéale.
Les sciences humaines mettent en avant six facteurs pour expliquer la réussite ou l’échec scolaire. Sans surprise, les sociologues s’intéressent aux facteurs sociaux, les psychologues se focalisent sur les dimensions psychiques (intelligence, motivation, regard de l’autre ou estime de soi) ; quant aux pédagogues, ils mettent l’accent sur le type d’enseignement (ou d’enseignant).
Huit fois sur dix, c’est sur injonction scolaire que les enfants en viennent à consulter un psy. Problème : les cabinets débordent et les prises en charge ne sont pas toujours effectuées dans des conditions correctes.