Anthropologie

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Pour Marc Abélès, la globalisation modifie notre rapport à autrui, au temps et à l’espace. Les individus, désormais interconnectés, produisent de nouvelles formes de culture, inventent d’autres discours politiques mais aussi une violence inédite.

La gourmandise est-elle réellement un péché ? Il apparaît bien qu’hier comme aujourd’hui, c’est plutôt la figure du glouton qui est stigmatisée…

Les Selk’nam vivaient en Terre de Feu. Décimés par un génocide et la maladie apportée par les Blancs, leur histoire aurait sombré dans l’oubli si deux ethnologues n’avaient recueilli quelques vestiges de leur culture. Et notamment l’extraordinaire cérémonie du Hain, qui révèle quelques secrets sur l’origine des mythes et de la domination masculine.

La cérémonie du Hain, rite d’initiation des jeunes hommes, met en scène les impressionnants esprits Shoort. Ils surgissent du monde invisible pour rappeler à chacun les principes qui gouvernent la société et la place que chacun – hommes et femmes – doit y tenir.

Les anthropologues ont pris l’habitude de diviser le monde en sociétés à écriture et sociétés sans écriture. Pour Carlo Severi, c’est là une vision bien manichéenne. En effet, de nombreuses sociétés « à tradition orale » perpétuent la mémoire du groupe au moyen d’images.

Une enquête met au jour les ambiguïtés d’un discours compatissant sur les animaux mais qui influe peu sur les habitudes alimentaires.