De sa forme embryonnaire chez la méduse à son incarnation la plus complexe chez l’humain, Peter Godfrey-Smith retrace les étapes fondamentales de l’évolution de la conscience subjective.
Fondateur de Sciences Humaines et des Éditions Sciences Humaines, il a aussi créé L’Humanologue.
Auteur de nombreux articles et ouvrages de vulgarisation scientifique, il mène une enquête au long cours en anthropologie philosophique : Qui sont les humains ?
841 articles publiés par Jean-François Dortier
De sa forme embryonnaire chez la méduse à son incarnation la plus complexe chez l’humain, Peter Godfrey-Smith retrace les étapes fondamentales de l’évolution de la conscience subjective.
La Méthode frappe par son caractère monumental et fourmillant. Compagnon de route d’Edgar Morin depuis des années, Jean-François Dortier tente de décrypter ce qui, dans cette somme, peut susciter à la fois l’admiration et le doute.
Faut-il croire Edgar Morin quand il prédit le pire comme probable et la métamorphose comme possible ? En 2008, sa visite sur les terres de Sciences Humaines a été l’occasion de relancer un vieux débat sur la théorie de la complexité et le cours impétueux de l’histoire humaine.
Des sociétés de chasseurs-cueilleurs à l’État providence en passant par les hôtels-Dieu médiévaux, l’histoire humaine est jalonnée de preuves tangibles d’entraide, de générosité et de solidarité.
Le monde se dénatalise. L’Europe n’est pas le seul continent à connaître un effondrement des naissances. La tendance est planétaire et brutale. Mais que se passe-t-il ?
Primates, rats, oiseaux ou poulpes sont des êtres sensibles, conscients, intelligents, communicatifs, joueurs, rusés… Mais par rapport aux humains, ils manquent singulièrement d’imagination !
Les innovations culturelles, techniques et scientifiques dépendent d’un contexte économique et politique… qu’elles contribuent à transformer. Enquête sur un cercle vertueux.
Panorama d’un siècle où la pensée fut bouillonnante et riche d’inventions, en dépit des crises et des guerres, quand ce ne fut pas grâce à elles.
L’histoire des connaissances est aussi celle de leur circulation à travers l’espace et le temps, tissant un lien invisible entre les générations et les civilisations.
La machine à vapeur est le symbole de la première révolution industrielle. Depuis son invention, il y a 250 ans, les innovations se sont succédé : électricité, moteurs, radio, automobile, robots, intelligence artificielle.
Les origines de 1789 nourrissent encore les débats des historiens, partagés entre les attribuer aux guerres et crises sociales et économiques ou aux idées diffusées par les Lumières.
Toutes sortes d’hypothèses ont été avancées pour expliquer cette dynamique de développement : la technique, le marché, l’État, la culture ou… un mélange de tout cela.
Newton ne fut pas un génie solitaire. L’étude du milieu dans lequel il a baigné montre les nombreuses influences qui l’ont aidé à découvrir, notamment, la loi de la gravitation universelle. Pour autant, il a bien fallu qu’il s’isole du monde pour regrouper et synthétiser tous les apports extérieurs jusqu’à forger une physique nouvelle.
Les astronomes, « officiers célestes », ont de tous temps occupé une place de choix au plus près des rois et empereurs.
Et si le « génie visionnaire » de Léonard de Vinci devait être relativisé ? Sans remettre en cause ses talents, des historiens rappellent qu’il a su aussi s’inspirer de prédécesseurs ingénieux.
Au Moyen Âge, la Chine était bien en avance sur l’Europe en matière de techniques et de sciences. Puis brusquement, les savoirs chinois se sont mis à stagner et le Vieux Continent est passé devant. Pourquoi ?
Pourquoi des pays aux ressources comparables n’ont-ils pas connu un même développement économique ? Cette question a guidé de nombreuses recherches sur l’histoire de la Chine.
Apparues en divers lieux du globe, les écritures se sont développées en suivant trois phases distinctes.