Xavier de la Vega

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Travers du libre-échange et de l’appropriation privée des ressources collectives, déficit démocratique : les critiques de la mondialisation convergent sur les griefs, mais pas toujours sur les remèdes.

La mondialisation est-elle une machine à appauvrir ? Dans les pays riches, la mondialisation est perçue comme une machine à produire du moins-disant social. L’idée d’un inéluctable nivellement par le bas est cependant discutable.

Exaltant l’autonomie et l’épanouissement personnel sur fond d’intensification du travail, le management contemporain suscite bien des interrogations. Les valeurs qu’il invoque sont-elles le vecteur de nouvelles dominations ? Ou traduisent-elles une évolution des pratiques sociales qui dépasse la seule sphère du travail ?

La « valeur pour l’actionnaire » n’est pas sans impact sur la gestion des entreprises. Reste à savoir si la finance bouleverse les règles du capitalisme.

Géraldine Pflieger, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2006, 325 p., 40 e.

Olivier Bouba-Olga, Seuil, 2006, 241 p., 21 €.

Collectif, Seuil, 2006, 122 p., 10 €.

Donald Roy (trad. dir. par J.-P. Briand et J.-M. Chapoulie), La Découverte, 2006, 244 p., 15 €.

À la fois dedans et dehors, intégrées et étrangères, les diasporas étaient une présence inquiétante. Les appartenances transfrontalières menacent-elles véritablement les États-nations ?