Le désamour est une épreuve qui ouvre la perspective d'un nouveau rapport à soi. Pour étudier ce processus et ses lendemains, la philosophe Fabienne Brugère a convoqué histoires personnelles et penseurs de l'intime.
Le désamour est une épreuve qui ouvre la perspective d'un nouveau rapport à soi. Pour étudier ce processus et ses lendemains, la philosophe Fabienne Brugère a convoqué histoires personnelles et penseurs de l'intime.
Des sociétés de chasseurs-cueilleurs à l’État providence en passant par les hôtels-Dieu médiévaux, l’histoire humaine est jalonnée de preuves tangibles d’entraide, de générosité et de solidarité.
Pour grandir sereinement, l’enfant a besoin d’être entouré d’adultes solides et structurants. Mais attention à la surenchère ! Comment trouver le juste milieu entre angélisme et autoritarisme ?
Pour se construire et donner un sens à leur vie, les enfants se nourrissent d’histoires qui leur permettent d’affronter les épreuves, voire de surmonter les traumatismes.
L’amitié répond à un besoin de protection et de valorisation, d’où la tendance inconsciente à choisir des camarades qui nous ressemblent. Mais avant tout, elle représente aussi un idéal.
Le sociologue Serge Paugam se saisit du concept d’attachement pour renouveler la question du lien social, des relations familiales aux systèmes de solidarité nationaux.
Que l’on ait enfanté ou non, que l’on soit homme ou femme, nous avons tous une mère. La littérature témoigne de cet attachement à celle qui nous a conçus.
Depuis quatre-vingts ans, les théoriciens de l’attachement et leurs successeurs ont montré l’importance des liens affectifs pour le développement de l’individu.
Pour Boris Cyrulnik, il existe deux manières de penser le monde. À la pensée paresseuse des « mangeurs de vent » qui chérissent l’embrigadement, il oppose le courage de ceux qui cultivent une pensée libre, ancrée dans la réalité sensible.
Selon la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, l’estime de soi se construit dès l’enfance, grâce à des proches (parents, éducateurs, amis…) qui prennent en comptent nos émotions, les respectent et nous aident à les identifier.
Certaines perturbations durant l’enfance peuvent engendrer des troubles dans la relation d’attachement. En quoi consistent-elles et comment les soigner ?
Père et mère, frères et sœurs, papi et mamie… Les liens d’attachement au sein d’une même famille sont multiples. Qu’est-ce qui les distingue ? Comment se construisent-ils ? Quel est le rôle de l’école ?
L’attachement à un animal, tout aussi profond et sécurisant soit-il, n’équivaut pas à celui que l’on noue avec un humain. En quoi en diffère-t-il ?
L’attachement se retrouve dans toutes les cultures, mais ne s’exprime pas toujours de la même manière.
L’amitié est une forme d’attachement singulière qui repose sur la liberté de donner et de recevoir. Qu’apporte-t-elle de différent en regard d’une relation passionnelle ? Quid de l’« amitié » virtuelle ?
L’adolescence est une période de changements multiples. Le jeune se distancie de ses premières figures d’attachement, se tourne davantage vers ses pairs, et devient lui-même figure d’attachement pour d’autres.
Jeune domaine de recherche, les neurosciences de l’attachement s’attachent à mettre en évidence les mécanismes biologiques de nos liens affectifs. Des mécanismes complexes, encore mal connus, où s’intègrent les hormones la cognition, le cœur, l’odorat, le toucher…
L’attachement est surtout connu comme une théorie de la psychiatrie. Pourtant, ce concept avait été défini bien antérieurement par Émile Durkheim dans une perspective sociologique.