Trouver des idées neuves naît-il d’une illumination soudaine ou d’un patient travail de création qui exige beaucoup de méthode et de labeur ?
Trouver des idées neuves naît-il d’une illumination soudaine ou d’un patient travail de création qui exige beaucoup de méthode et de labeur ?
Tout matérialiste que l’on soit, on peut douter qu’un scanner de cerveau nous apprenne ce que c’est que penser. Mais peut-on pour autant proclamer l’échec du projet des neurosciences ?
Les progrès des neurosciences s’accompagnent d’un mythe scientifique selon lequel il suffirait d’observer l’activité cérébrale pour comprendre le fonctionnement de la pensée.
Nos souvenirs ne se logent pas seulement dans le cerveau. Ils s’incrustent dans chaque cellule de notre corps et, au-delà, dans toutes les mémoires externes que l’homme se façonne depuis la préhistoire. Nous vivons dans un bain de mémoire.
Nous avons plusieurs mémoires. Si nos gènes nous prédisposent à en privilégier certaines, notre environnement familial exerce une influence bien plus importante.
Dans chacun de nos plaisirs, y compris les plus physiques, interviennent des composantes cognitives sans lesquelles notre satisfaction ne serait pas complète. La preuve par le cerveau.
Une musique, une sculpture, un tableau, peuvent-ils nous émouvoir ? Oui, d’autant plus qu’ils feront écho à nos expériences personnelles. Ce dont notre cerveau semble friand.
Il y a plusieurs façons de penser : l’une, rapide et intuitive mais parfois trompeuse, l’autre, logique mais plus lente... L’important, pour bien raisonner, est de se méfier de ses propres automatismes. C’est là que le cortex préfrontal entre en scène.
Quels théories et concepts, devenus obsolètes, nous empêchent encore d’y voir clair dans le fonctionnement de l’être humain ? Près de 200 chercheurs de renom ont donné leur avis à l’invitation d’un site de débat américain.
Rêveries, imagination, représentations personnelles sont essentielles dans la construction de nos mondes intérieurs. Avec les écrans, notre pouvoir de virtualisation, assisté par ordinateur, se retrouve amplifié et facilité.
Comme il s’est adapté à l’écriture ou à la lecture de textes imprimés, le cerveau s’adapte aujourd’hui aux écrans. À chaque âge, les outils numériques peuvent développer certaines capacités cognitives… sous réserve d’un usage approprié.