Civilisation

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L’histoire est écrite par les vainqueurs. Nulle surprise donc
 si l’histoire mondiale donne la part belle à l’Europe, supposée à tort avoir inventé 
la démocratie, le libéralisme, l’industrie…

« Changer la vie », mot d’ordre de Rimbaud, ne représente plus aujourd’hui l’aspiration d’un individu mais doit être celui de notre époque. L’humanité est face à un grand défi : elle appelle à une politique de civilisation qui suppose aussi une réforme de vie.

De l’écriture à la cuisine, de la famille à la culture des images, 
l’œuvre apparemment disparate de l’anthropologue britannique Jack Goody brosse en réalité un tableau général de l’histoire des civilisations.

Dans ce qui est devenu une référence canonique de la réflexion écologique, Hans Jonas entend fonder une nouvelle éthique pour protéger l’humanité à venir des menaces portées par un développement technologique effréné.

Ile de Pâques, Mayas... La disparition de ces civilisations serait-elle liée à la dégradation par les humains de leur environnement ? La thèse de Jared Diamond est en fait un avertissement aux sociétés modernes.

Les cités englouties par la jungle, les civilisations abandonnées au désert sont rarement les victimes de la seule violence de la nature. Selon Jared Diamond, ces tragiques échecs portent tous la trace d’erreurs humaines et de dégâts infligés à l’environnement. Une leçon d’histoire qui, en réalité, s’adresse aux sociétés modernes.

À l’époque de la décolonisation tout se passait comme si l’anthropologie allait succomber à une conjuration : alors que certains peuples disparaissaient d’autres refusaient de devenir objets d’études.

De la musique à la pédagogie en passant par la philosophie et l’écriture, Rousseau a tout étudié. Mais une certitude demeure : puisque la civilisation a perverti la nature humaine, c’est au législateur ou au pédagogue de préserver ce qu’il reste.

Méconnue pendant trente ans, l'œuvre de Norbert Elias a accédé à une reconnaissance croissante depuis 1970, jusqu'à se heurter � comme toute thèse importante � à des critiques radicales. Son actualité reste cependant plus que jamais reconnue.

Historien des mœurs et de la société de cour du XVIIe siècle, rénovateur de la sociologie, auteur limpide de nombreux ouvrages traduits dans de multiples langues, Norbert Elias s’est imposé comme l’un des plus importants penseurs de la modernité. Sa thèse principale, celle d’une civilisation des mœurs en marche depuis la Renaissance, est confrontée aujourd’hui au processus de mondialisation.

À la question de savoir si les massacres sont universels et transhistoriques, les spécialistes répondraient plutôt « oui, mais »... Chaque civilisation génère en effet ses propres crimes de masse. Le XXe siècle, en inventant le génocide, n'échappe pas à ce constat.

Chercheur engagé, Lewis Henry Morgan est un des pères fondateurs de l'anthropologie. Son œuvre, bien que négligée aujourd'hui, et ses contributions ? notamment sur l'étude des systèmes de parenté ? ont connu une belle postérité.

Les cités englouties par la jungle, les civilisations abandonnées au désert sont rarement les victimes de la seule violence de la nature. Selon Jared Diamond, ces tragiques échecs portent tous la trace d'erreurs humaines et de dégâts infligés à l'environnement. Une leçon d'histoire qui, en réalité, s'adresse aux sociétés industrielles modernes.