Le déclassement des profs n’est pas un mythe. Plusieurs enquêtes mettent en lumière l’érosion de leur salaire et de leur influence sociale.
Le déclassement des profs n’est pas un mythe. Plusieurs enquêtes mettent en lumière l’érosion de leur salaire et de leur influence sociale.
Entretien avec Patrick Saoula, professeur de biotechnologie et sciences appliquées en classes Segpa. à Cagnes-sur-mer, la pédagogie Toukouleur du collège Les Bréguières, centrée sur les projets personnels des élèves, fait des émules dans les établissements alentour.
Lorsqu’un élève se sent aimé par son enseignant, il s’engage dans ses études avec plus d’entrain, de confiance et de réussite. L’implication affective des profs est un puissant levier scolaire.
Les performances des élèves dépendent-elles du regard que l’enseignant leur porte ?
L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves.
Les initiatives et expérimentations fourmillent dans les classes, portées par des acteurs de terrain pleins de ressources.
Les professeurs des écoles sont incités à en faire toujours plus : individualiser les parcours d’élèves, accueillir les élèves en situation de handicap, évaluer, rendre des comptes… Au risque du burnout généralisé ?
Issus d’un milieu populaire, ils connaissent des ascensions sociales fulgurantes. Leur trajectoire résulte-t-elle de leur seul mérite ou de la combinaison de certains facteurs déterminants ? Une philosophe et un sociologue rouvrent l’enquête.
Dans un monde saturé d’informations, l’école est en train de perdre le monopole du savoir. Elle traverse une crise d’identité majeure.