Genre

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Jadis, la pauvreté pouvait frapper une immense majorité de la population. Pour l’éviter, de nombreuses stratégies étaient mises en place. 
La première d’entre elles reposait sur les relations sociales.

Nos identités sexuelles sont-elles entièrement le produit de la culture ? Des philosophes aux neurobiologistes, le débat ne cesse de rebondir mais reste toujours aussi vif.

En 1982, la psychologue Carol Gilligan, fit cadeau à la communauté intellectuelle d’un mot a priori banal, le care. À lui seul, il occupe le centre d’un débat de philosophie morale, sociale et politique qui se poursuit de nos jours.

Aucun motif, qu’il soit de « nature » ou de « culture », 
ne peut justifier la mise à l’écart des femmes de la marche du monde. Ce plaidoyer pour l’égalité des sexes est devenu la référence fondatrice des études de genre.

Les différences entre hommes et femmes sont-elles inscrites dans notre physiologie ou dans les rapports sociaux ? Trois essais récents permettent de dépasser les oppositions stériles qui structurent le débat.

Peut-on bâtir une morale, des règles de travail, voire une société tout entière sur le seul principe de la sollicitude envers autrui ? Conçue au départ comme une revendication féministe, l’éthique du care est devenue un enjeu politique.

Peut-on travailler et être mère ? Le statut des femmes américaines a beau s’améliorer, la question hante le débat public outre-Atlantique.

De la théorie queer sur le genre à ses réflexions sur la politique étrangère des États-Unis, un trait court dans l’œuvre de la philosophe américaine 
Judith Butler : la vulnérabilité.

Vendeurs, pompiers, gardiens d’immeubles, coiffeurs, caissiers… 
Derrière cette diversité de métiers se tient aussi une diversité 
de situations caractérisées pour certains par une grande vulnérabilité.

En Inde, les hijras refusent l’appellation d’homme ou de femme. Cette communauté millénaire, structurée par ses rituels et ses mythes, est à la fois crainte et discriminée.

Petites princesses, garçons manqués, tendances desperate housewives ou femme queer… À l’heure où les modèles féminins se démultiplient, 
on continue de s’interroger sur les racines culturelles ou naturelles 
de la féminité. Pourtant ce débat est peut-être derrière nous.

Innées ou acquises ? Réelles ou fabriquées ? Légères ou fondamentales ? 
Les différences psychologiques entre hommes et femmes 
sont aujourd’hui l’enjeu d’expériences nombreuses et controversées.

Des papas-poules, des machos, des coquets, des baraqués, des tendres, des durs... Il semblerait que les hommes n’échappent pas aux grands chambardements en cours dans la construction des identités sexuelles.