L’industrie du jouet propose aux plus jeunes un monde fait de rose et de bleu. Elle semble ainsi faire le lit de stéréotypes éculés. Problème : les enfants en redemandent…
L’industrie du jouet propose aux plus jeunes un monde fait de rose et de bleu. Elle semble ainsi faire le lit de stéréotypes éculés. Problème : les enfants en redemandent…
Chez la plupart des peuples tribaux, l’enfance n’est ni masculine ni féminine. Il faut attendre la puberté pour devenir un homme ou une femme. Une initiation ou rite de passage précipite cette transformation.
La philosophie féministe ne se contente pas d’interroger les rapports entre hommes et femmes, elle questionne l’altérité et l’identité.
Homo, hétéro, bi, trans…, les identités sexuelles sont multiples et se définissent à partir des déterminismes biologiques, sociaux et de la liberté individuelle.
De nombreuses légendes décrivent la manière dont les hommes auraient pris le pouvoir sur les femmes. Ce qui suppose qu’avant, elles le détenaient. Le matriarcat primitif a été plus d’une fois réfuté, puis a refait surface en appui à la cause féministe.
Comment les familles choisissent-elles un sport pour leur enfant ? Selon qu’ils l’orientent vers la danse, le football ou le judo, ce choix participe à la construction du genre.
De nombreuses sociétés ont ménagé une place à un « troisième sexe », qui n’est ni complètement homme ni complètement femme. Dans la plupart des cas, on ne naît pas ainsi, on le devient.
Chez un individu, les sexes chromosomique, anatomique, hormonal ne coïncident pas toujours. Et ne convergent pas non plus avec le genre, qui peut aussi prendre plusieurs visages. D’où une confusion des genres qui alimente aussi les études sur le sujet.
En France, on a longtemps pensé que la mixité suffisait à assurer l’égalité entre fille et garçon. Cette idée est aujourd’hui battue en brèche, non sans susciter de chaudes polémiques dans le public et ou plus simplement des interrogations chez les psychologues.
Les transsexuels dérangent et fascinent : ils ne rentreraient pas dans les cases. Pour cette raison, l’étude de leur cas a souvent servi de point de départ à l’élaboration de nouvelles catégories pour penser le genre.
Les polémiques récentes autour de la lutte contre les stéréotypes à l’école ont révélé une vision très pauvre des processus de construction des identités sexuées, dont le croisement des disciplines révèle toute la complexité.
Chez la plupart des peuples tribaux, l’enfance n’est ni masculine ni féminine. Il faut attendre la puberté pour devenir un homme ou une femme. Une initiation ou rite de passage précipite cette transformation.