La manière de regarder le corps et de l’évaluer a beaucoup varié au fil du temps. En Occident, l’héritage de la Grèce antique, qui promeut le naturel au détriment de l’artifice, a fortement influencé nos imaginaires.
La manière de regarder le corps et de l’évaluer a beaucoup varié au fil du temps. En Occident, l’héritage de la Grèce antique, qui promeut le naturel au détriment de l’artifice, a fortement influencé nos imaginaires.
Ils ont inspiré l’horreur, l’interrogation, mais aussi la curiosité et la bienveillance. Histoire d’une réhabilitation morale.
Des débuts de l’esclavage à nos jours, beauté rime avec clarté de la peau. Des historiens retracent l’émergence de ce « colorisme »..
Des sociétés de chasseurs-cueilleurs à l’État providence en passant par les hôtels-Dieu médiévaux, l’histoire humaine est jalonnée de preuves tangibles d’entraide, de générosité et de solidarité.
De l’épuisement du pèlerin au burn-out contemporain, l’historien Georges Vigarello traque avec minutie les représentations de la fatigue du Moyen Âge à nos jours.
La solitude est perçue comme un fléau de santé publique. Mais une mise en perspective historique montre qu’elle peut être vécue comme une occasion féconde de dialogue avec soi.
Nostalgie de l’âge d’or, espoir de paradis, utopies diverses ou aspirations plus matérialistes… Depuis la nuit des temps, les êtres humains se forgent des représentations du bonheur.
Le blanc est bien une couleur ! En s'en emparant, le médiéviste poursuit sa grande œuvre chromatique. Associé à la Vierge, puis aux rois, le blanc occupe une place centrale dans l'imaginaire collectif.
Le modèle de la « bonne mère » a beaucoup évolué depuis le 19e siècle, rendant cette tâche de plus en plus compliquée.
Véritable bouleversement pour nombre de femmes dans les années 1950, l’accouchement sans douleur, venu d’URSS, a été aussi précurseur des combats politiques liés au corps.
Au 17e et 18e siècle, une femme est d’abord une mère de famille nombreuse, qui allaite ses bébés jusqu’à deux ans. Les familles riches, elles, mettent leurs enfants en nourrice. C’est le cas à la Cour de France, où chaque naissance royale constitue une véritable « affaire d’État ».
Entre destinée biologique, exigence morale et liberté de procréer, la maternité est une expérience qui a connu plusieurs évolutions contrastées depuis le 17e siècle.
Jusqu’au début du 20e siècle en France, donner un enfant à un parent ou à défaut à un ami est courant. Un geste motivé par la solidarité familiale ou le désir d’offrir un meilleur avenir à sa progéniture.
Au Moyen Âge, le culte de Marie et de l’enfant Jésus connaît un succès grandissant, alors que les récits de la Bible offrent aux familles des modèles de tendresse maternelle et paternelle.
Atteinte à la puissance paternelle dans l’Antiquité, crime contre Dieu au Moyen Age, contre l’État aux 19e et 20e siècles et aujourd’hui contre la vie… l’avortement n’a jamais cessé de susciter l’opprobre.
L’allaitement au sein reste la règle pour la majorité des nourrissons jusqu’à la fin du 19e siècle. Rejeté par les médecins au 20e siècle, il est de nouveau plébiscité depuis une trentaine d’années.
Souvent attribuée au maréchal Pétain, la Fête des mères remonte en fait à la préhistoire. Elle s’est imposée, au fil des siècles, comme une tradition du calendrier républicain qui, malgré les critiques, reste incontournable.
La notion d’intimité a émergé au 19e siècle, d’abord avec le développement des chambres et salles de bains, puis avec le surgissement du moi. Elle témoigne d’un nouveau rapport de l’individu à lui-même.
L’historien, spécialiste des représentations du corps et de l’intimité, remet en question l’universalité des émotions. Selon les périodes historiques, certaines sont valorisées et d’autres non.