Histoire économique

Le néolibéralisme fait souvent figure d’épouvantail dans les débats politiques. à quoi fait-il référence ? Pourrait-il être remplacé, et par quoi ?

Voici quatre figures féminines qui ont prolongé les réflexions de leurs prédécesseurs et ont développé leurs propres idées de la gestion des communs, de la mondialisation ou encore de la lutte contre la pauvreté.

Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.

Tout en condamnant le désir d’enrichissement, Adam Smith a parié sur le fait que son inéluctable progression ouvrait la voie à une société plus dynamique et plus prospère, capable de résister à la « tyrannie des États » comme à la « jalousie des marchands ».

Difficile de résorber les inégalités de patrimoine sans repenser cette institution en profondeur. Les débats du 19e siècle, plus riches qu’aujourd’hui, peuvent nous inspirer à cet égard.

Le consumérisme, dit-on, serait né dans l’Europe des temps modernes. Est-ce si sûr ? Les exemples chinois et japonais amènent à nuancer, voire à invalider cette idée.

Consommer n’est pas simplement acheter, mais projeter du sens sur des biens marchands et transformer nos relations sociales. C’est un acte politique.