Thomas Piketty offre, avec Capital et idéologie (Seuil, 2019), une ample analyse des fondements idéologiques des systèmes inégalitaires, depuis les sociétés esclavagistes jusqu’au monde capitaliste d’aujourd’hui.
Thomas Piketty offre, avec Capital et idéologie (Seuil, 2019), une ample analyse des fondements idéologiques des systèmes inégalitaires, depuis les sociétés esclavagistes jusqu’au monde capitaliste d’aujourd’hui.
La Chine a développé progressivement un capitalisme spécifique, dans lequel l’État reste omniprésent.
La prophétie marxiste vouait le capitalisme à la disparition. Mais il a, jusqu’à nouvel ordre, survécu aux crises en se transformant, et ses derniers avatars donnent à penser que sa ruine n’est pas pour demain.
Si le rêve d’abolir le capitalisme s’éloigne, l’espoir d’une économie plurielle qui rééquilibrerait les forces en présence et réorienterait l’économie reste possible. Et nécessaire.
À la fois anthropologue et économiste, Karl Polanyi dénonce le mythe d’un marché autorégulateur, émancipé des institutions et des sociétés. L’économie doit être subordonnée aux besoins des hommes, et non l’inverse.
Le mouvement coopératif n’a pas alimenté que des rêves : il entretient des pans entiers de l’économie française et s’est développé depuis plus d’un siècle dans le giron du capitalisme.
L’essor de l’économie de marché a longtemps été encastré dans un réseau de relations familiales, amicales et claniques. La bonne réputation, les relations personnelles ont longtemps joué un rôle de régulateur des relations marchandes.
Du paysan médiéval au vendeur à la sauvette d’aujourd’hui, Laurence Fontaine montre que l’accès au crédit et à la liberté de l’échange est un puissant outil d’émancipation pour ceux qui vivent au jour le jour. Un constat qui interroge notre regard sur les plus défavorisés.
Le monde n’a jamais été aussi prospère. Les écarts de richesse entre pays se sont réduits. Pourtant, les inégalités s’accroissent à l’intérieur des pays…
Trois siècles d’histoire des revenus et des patrimoines permettent à Thomas Piketty de brosser un tableau de l’ordre économique qui nous attend : croissance normalement faible, retour à la prédominance des revenus du patrimoine, et inégalités en hausse.