Langage texto, néologismes, émojis : ces nouvelles pratiques mettent-elles vraiment la langue en danger ou témoignent-elles de sa vitalité ?
Langage texto, néologismes, émojis : ces nouvelles pratiques mettent-elles vraiment la langue en danger ou témoignent-elles de sa vitalité ?
Les théories sur l’acquisition du langage ont longtemps débattu du caractère inné ou acquis de cette faculté, avant d’adopter une position médiane, valorisant l’interaction et l’envie de communiquer du bébé.
Les significations et connotations de cette insulte ne sont pas les mêmes d’une langue à l’autre. La preuve par les traductions du fameux « Casse-toi, pauvre con ! ».
À rebours des spécialistes des langues qui les étudient comme des entités en soi, Louis-Jean Calvet considère que les langues n’existent pas hors de l’environnement dans lequel elles sont pratiquées.
Ateliers de cuisine, contes bilingues, collations… Depuis une vingtaine d’années, l’enseignante Clothilde Jouzeau ouvre sa classe aux parents non francophones.
L’acquisition d’une langue ne se fait pas tout à fait de la même façon selon qu’on a 5 ans ou 50 ans.
Les débats sur l’écriture et la grammaire inclusives suscitent les controverses les plus vives. La langue française a-t-elle besoin d’être réformée ?
De récents travaux mettent en évidence des différences neuronales significatives, d’un individu à l’autre, associées aux capacités d’apprentissage des langues.
Le sociolinguiste Louis-Jean Calvet observe les flux et reflux linguistiques. Avec une conviction : toutes les langues n’ont pas la même valeur marchande. La mondialisation conduit à la dévaluation de certaines langues, au profit d’autres.
En traitant les langues du monde comme autant d’espèces vivantes, l’écologie des langues découvre une autre manière de décrire leurs rencontres et leurs histoires.
En soulignant le rôle des métaphores, George Lakoff lève le voile sur la manière dont les mots prennent sens à partir d’expériences concrètes et de concepts partagés.
Lire un texte caché dans l’image : voilà ce qu’en 1964 le philosophe Roland Barthes entendait développer à l’aide d’exemples pris dans l’ordinaire de notre paysage visuel.
Déjà maintes fois abordée par les philosophes et les grammairiens, la question des traits communs à toutes les langues a été renouvelée par Joseph Greenberg, puis Merritt Ruhlen. Avec des réponses différentes pour le maître et pour l’élève.