Les histoires de fantômes fascinent, et les croyances en des vies post mortem sont communes à toutes les cultures. Enquête sur les spectres et les esprits.
Les histoires de fantômes fascinent, et les croyances en des vies post mortem sont communes à toutes les cultures. Enquête sur les spectres et les esprits.
À bientôt 100 ans, le sociologue Edgar Morin continue de nourrir ses réflexions. Il avait inauguré la rubrique « Entretien » de Sciences Humaines en 1990. Une trentaine d’années plus tard, il nous accorde de nouveau un entretien pour parler de ses souvenirs… et de ses projets.
Spécialiste de l’Antiquité grecque, l’historien et anthropologue Jean-Pierre Vernant essaie d’identifier ce qui caractérise cette période, avec un secret espoir : comprendre ce qui fait la spécificité de l’homme moderne. Sciences Humaines l’a rencontré en 1991.
À l’occasion de la sortie de son livre Les souvenirs viennent à ma rencontre, nous sommes allés rendre visite à Edgar Morin. Nous avons évoqué les événements et les rencontres qui l’ont formé, les idées et combats auxquels il tient. Mais nous avons aussi parlé d’avenir et des projets de cet éternel jeune homme de 98 ans.
La médecine a d’abord pour but de sauver nos vies, comme le rappelle le serment d’Hippocrate qui interdit de délivrer des poisons. Mais désormais, elle tente, aussi, de nous aider à mieux mourir.
L’existence peut être belle, et même mieux encore, lorsqu’on se soucie d’abord de celle des autres. Un lieu commun moralisateur ? En tout cas, c’est ce que mettent en avant les chercheurs en psychologie positive… mais aussi de nombreuses personnes au soir de leur vie.
Les rituels sont en général ancrés dans une tradition qui exige leur répétition à l’identique. Pourtant, ces quarante dernières années ont vu apparaître de nouvelles manières de traiter avec la mort. D’où viennent ces nouveaux rituels ? Que révèlent-ils de notre rapport à la mort ?
Tandis que l’abattage des animaux soulève une hostilité croissante, la consommation de viande ne décroît que faiblement. Le carnivorisme est désormais un dilemme éthique autour duquel s’affrontent philosophes et experts.
La relation médicale est asymétrique. La philosophie apparaît alors utile pour appréhender la question de l’autonomie du patient dans des contextes où elle est mise à mal.
L’histoire a vu se succéder de grandes puissances qui semblent connaître un même destin : naissance, croissance et mort. Mais le destin des cultures suit une autre dynamique que celle des empires. Ce qui invite à reconsidérer l’histoire des civilisations.